1. Une nuit au Château (1)


    Datte: 13/04/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Marjolie Lebrac, Source: Xstory

    Je ne sais pas si vous avez déjà rêvé de passer une nuit dans un château médiéval... Des murs épais en pierre de taille ; d’immenses pièces éclairées par des chandeliers ; des chambres à coucher majestueuses avec de grands lits à baldaquin en bois massif ; sans oublier les cachots poussiéreux, perdus dans l’obscurité des soubassements... Eh bien, cet été, j’ai passé pour la première fois une nuit dans un vieux château... et croyez-moi, je ne suis pas prête à l’oublier.
    
    Chaque année, mon amie Claire et moi partons à l’aventure pendant nos vacances d’été. Ma petite Fiat 500, une tente de camping pour deux, quelques robes légères dans nos sacs à dos et nous sillonnons les routes de campagne à la recherche de beaux coins tranquilles au bord de l’eau.
    
    Ce jour-là, alors que nous cherchions en vain à rejoindre les abords d’un lac pour planter notre tente, nous avons fini par nous perdre dans la nature...
    
    A la nuit tombée, une petite route prise au hasard nous emmène devant le portail d’un vieux château. Nous descendons de voiture et nous nous faufilons entre les grilles pour aller voir de plus près. Au sommet de l’imposante silhouette noire qui se dessine dans le ciel, on devine un peu de lumière derrière des fenêtres étroites... Le lieu est visiblement habité. Avec un peu de chance, les “châtelains” nous permettront de planter notre tente dans le parc pour la nuit.
    
    Claire, la plus téméraire, rompt le silence des lieux en frappant l’énorme heurtoir en bronze contre la ...
    ... porte d’entrée. Après trois tentatives, la grande porte bardée de fers forgés s’ouvre juste au moment où nous nous apprêtons à repartir. Dans l’ouverture, une superbe femme en robe de cuir noir nous accueille une lanterne à la main: “Bonsoir Mesdemoiselles... J’imagine que vous vous êtes perdue...”.
    
    La femme à la beauté troublante nous déshabille discrètement du regard pendant que nous lui expliquons nos péripéties et lui demandons la permission pour nous installer dans son parc. Les poings sur les hanches, elle répond d’un ton autoritaire: “Il est exclu que vous installiez votre tente ici...”. Puis elle poursuit en posant délicatement une main sur ma nuque: “C’est toujours un plaisir pour moi de recevoir des visiteuses... Qui plus est, quand elles sont aussi belles que vous... Vous êtes mes invitées, suivez-moi !”.
    
    Nous suivons la femme en cuir dans les escaliers sombres du château jusque dans un grand salon baigné de la lumière douce d’un feu de cheminée. Elle nous installe sur de majestueux fauteuils près de l’âtre et nous sert un verre de Champagne: “Buvons au destin qui vous a menées dans mon château !”.
    
    Quelques verres plus tard, elle nous guide jusque dans notre chambre et nous abandonne le temps pour nous de nous installer et de nous rafraîchir avant le repas. Comme dans les contes de fées, un grand lit à baldaquin trône au centre de la pièce. Mortes de fatigue, Claire et moi nous nous affalons sur la couverture de velours pourpre et tombons dans un profond ...
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