Banquière perverse (21)
Datte: 12/04/2021,
Catégories:
Divers,
Auteur: Pikatchu, Source: Xstory
... Je n’en suis pas si certaine, elle ne va pas bien ; je préfère être prudente et je ne peux pas la laisser comme cela. Mon ex-mari va très bien s’occuper d’elle, et puis j’en ai assez de ces relations bizarres ; je voudrais retrouver un homme un vrai, comme toi Issam.
— Tu as suffisamment de relations pour rencontrer l’homme qui te convient ! j’interviens.
— C’est vrai, sauf que ce n’est pas ce que je recherche. Les soirées mondaines, les gens huppés qui se la jouent pour faire bien, et montrer aux autres qu’on a le mieux, le plus grand, le plus cher, le dernier cri et entendre ce genre de réflexion comme : « Hé, tu as vu ma dernière voiture ? Non ? Tu viens je te la montre ; tu vas voir ce bijou : c’est la dernière AMG GT, une bombe à 400 000€ ! » Voilà ce dont j’ai horreur.
— Mais tu possèdes une belle voiture et tu vas pourtant aux banquets comme l’autre fois !
— Ah oui ! Celui où il y avait Émilie, mon cochon ! s’exclame Gladice.
— Ah, il t’a raconté... ! Oui Issam, je suis bien obligé de m’afficher et de m’imposer vis-à-vis de tous ces mâles dominants ; vous savez une femme directrice d’agence bancaire n’est pas une chose facile à assumer parfois.
On sonne à la porte.
— Issam : Habille-toi et va ouvrir, s’il te plait ; c’est sans doute mon ami toubib qui vient examiner Gladice ! Je pense que c’est mieux que tu sois seule avec lui.
Je m’habille
— Non Jelila ! Reste, j’ai peur !
— Peur de quoi, il ne va pas te manger ; il va t’ausculter, rien ...
... de plus.
— Oui mais s’il pose des questions ?
— Ah ! Bon d’accord, je reste !
Je vais chercher le toubib et l’accompagne jusqu’à la chambre de Gladice et le fait entré.
— Bonjour Mademoiselle, comment allez-vous ?
— Bonjour Docteur, ça ne va pas trop mal.
— Parfait, vous nous laissez, le temps que je l’examine ?
— Non Philippe, elle préfère que je sois là.
— Ah ! Je comprends, donc ça ne va pas ! Vous avez besoin de parler, c’est cela ?
— Oui Docteur.
— Jelila, je crains que ce soit un peu long. Mademoiselle... ?
— Gladice, Docteur.
— Très joli prénom, je note... Glaidys avec YS à la fin ?
— Non, ICE.
— Ah bon...
— Oui, c’est mon père qui s’est trompé quand il m’a déclaré à la mairie, il n’a jamais voulu changer en disant que comme cela je serais unique !
— Bon, ce n’est pas bien grave ; c’est très joli quand même ! Faites-moi confiance, si nous somme seuls, vous parlerez plus facilement, car je pense que je vais devoir guérir votre corps mais aussi votre esprit.
— Gladice, Philippe a raison, et puis il faut que je m’occupe de ma fille !
— Comment va-t-elle ? demande le toubib.
— Mal, elle part tout à l’heure, son père l’attend.
— Tu as pris la bonne décision, elle sera bien soignée ; je connais certains professeurs qui sont en relation avec ton ex-mari ; ils sont excellents.
— Merci, au fait ! Tu es libre ce soir ?
— Comme l’air, pourquoi ?
— Tu restes manger avec nous, Issam va nous préparer un couscous ...