1. [Sci-Fi] L'évolution de la race humaine (48)


    Datte: 08/04/2021, Catégories: Divers, Auteur: SexFlag, Source: Xstory

    ... du couvent. Celle-ci était plongée dans sa paperasse et semblait presque nous avoir oubliés. Au bout d’un moment, je perçus une variation dans sa luminosité, comme si une vieille lampe perdue au milieu d’une sombre cave se mettait subitement à clignoter. Sa lumière intérieure se mit alors à croître petit à petit et par à-coups et je la vis se gratter nerveusement la nuque.
    
    Sa respiration s’accéléra, ses joues rosirent, son regard devint fuyant, ... Plus sa luminosité augmentait, plus je la sentais déconcentrée et inquiète. À un moment donné, je fis un petit signe dans la direction de sœur Agnès qui me renvoya un hochement de tête. Elle était anxieuse mais connaissait le rôle qu’elle allait devoir jouer.
    
    – Vous ne trouvez pas qu’il fait chaud, ici, ma mère ?
    
    – Si, sœur Agnès. Pourtant les radiateurs sont éteints ...
    
    – Puis-je retirer quelques boutons de ma robe ?
    
    La mère supérieure hésita. Elle savait que quelque chose clochait mais elle ne savait pas dire quoi ... Elle finit par hocher la tête.
    
    Sœur Agnès s’exécuta et retira par la même occasion sa coiffe de religieuse. Mère Aliénor la laissa faire sans opposer d’objection.
    
    – Puis-je faire de même ? M’enquis-je.
    
    – Oui, oui. Fais donc mon enfant.
    
    Lorsqu’elle nous contempla, sœur Agnès et moi, le cou découvert et les cheveux relâchés, sa lumière gagna subitement en puissance. Je jubilai intérieurement : maintenant qu’elle était excitée, un rien semblait l’émoustiller. Cependant, bien qu’elle soit à ...
    ... présent dans cet état tant attendu, je savais que la tâche n’allait pas être facile et je me félicitai d’avoir pensé à sœur Agnès pour me venir en aide. Sous ses airs de sainte-nitouche se cachait une véritable chaudière qui allait m’être d’une précieuse aide à l’avenir, j’en étais certaine ...
    
    La mère supérieure s’ébroua et se racla la gorge :
    
    – Bon, ce n’est pas tout mais j’ai encore beaucoup de travail, les filles.
    
    – Vous n’avez pas trop chaud, vous, ma mère ?
    
    – Ça va, je suis bien ainsi.
    
    – Vous êtes sûr ? J’ai même envie d’ôter ma robe tellement j’ai chaud.
    
    La mère supérieure ne put s’empêcher de détailler sœur Agnès du regard. Elle l’observa de bas en haut, s’imaginant peut-être à quoi elle ressemblait sans ses vêtements.
    
    – N ... non, je suis bien comme je suis ...
    
    Je perçus un léger tremblement dans sa voix. Un excellent signe, d’après moi.
    
    – Allez, mes sœurs, ne nous laissons pas distraire par cette chaleur étouffante.
    
    – Vous avez raison, répliquais-je. Au travail !
    
    Nous nous y remîmes et je fis un discret clin d’œil à sœur Agnès pour lui faire comprendre qu’on y était presque. Encore un peu et la mère supérieure allait craquer ...
    
    Cette dernière, probablement trop stressée par l’étrangeté de la situation, fit tomber tout un tas de feuilles qui vinrent se répandre sur le sol.
    
    – Oh non ! Se lamenta-t-elle.
    
    – Ne vous inquiétez pas, ma mère, je m’en occupe, la rassura sœur Agnès.
    
    Elle tourna le dos à la mère du couvent et se mit ...
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