1. Le Chevalier Pervers 04


    Datte: 08/04/2021, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byDesonrage, Source: Literotica

    ... acquis. Ce soir, vous prendrez un marquis en cul et me direz si la noblesse du vit adoucit vos tourments.
    
    Je fis pendre l'étendard de d'Erval avec ceux des chevaliers qui l'avaient précédé dans la défaite.
    
    Je tins ensuite la cour de justice, et arbitrait au mieux des querelles de paysans.
    
    Je gagnais le plus éloigné de mes villages, qui se trouvait sur la plaine. Les greniers étaient pleins, les filles jolies et les paysans prospères. Je me rendais sans tarder chez le curé. Le prêtre, père Bonnard, m'accueillit dans le coquet jardin de son presbytère. Il était vieux et maigre comme un coucou.
    
    -C'est un honneur, monseigneur. Commença-t'il.
    
    -Trêve de conneries, le coupais -je. Votre village est peuplé de morts qui ne le savent pas encore. La compagnie du Minché est par ici. Votre village est une cible évidente. d'Erval devait les payer, mais je n'en ferai rien.
    
    Le curé ouvrit de grands yeux.
    
    -J'ai un espion chez ces faquins, mais je ne peux les stopper en bataille rangée. Demain, vous réunirez vos ouailles pour la messe. Je leur parlerai.
    
    -Je peux battre le rappel.
    
    -Surtout pas. Eux aussi ont des espions. Je ne veux pas qu'ils sachent que je les ai devinés.
    
    l'Assemblée était au complet. Les paysans baissèrent la tête quand je leur exposais leur situation.
    
    Le départ du train, des femmes et des enfants fut promptement organisé. Je plantais mon étendard au centre de la grande rue.
    
    Ainsi, j'affirmais haut et fort que j'étais présent au village ...
    ... et décidé à le défendre.
    
    Je montais sur l'épaulement voisin et vit la colonne de fumée. Le Minché avait donné l'assaut à un bourg voisin.
    
    La nuit venue, j'entrais dans le bourg avec mes hommes, visages et lames passées au noir. Je tuais moi même un des lieutenant du Minché et après l'avoir sauvagement battu, nous jetâmes un survivant vers son maître.
    
    Le camp du Minché était distant de dix lieues de notre bourg. Quelques heures après l'arrivée du survivant, les compagnons prirent la route. J'avais laissé en arrière un main d'archers pour harasser l'avancée des lourds fantassins et cavaliers.
    
    Lorsque les spadassins arrivèrent en vue du bourg. Une ligne de piquiers leur faisait face. Sitôt vue, cette ligne fit se former les mercenaires en ligne serrée et ils se mirent en mouvement.
    
    Ils n'allaient faire qu'une bouchée des pécores assemblés là. Il allaient sur trois rangs, prêts au carnage. La terre se déroba sous leurs pas. Le ruisseau avait transformé le fond du piège en flaque de glaise et les lourds fantassins virent leur élan brisé.
    
    À un contre cinq, mes chauves-souris se ruèrent à la curée, tandis que brandissant des armes improvisées entre la hache et le couteau de cuisine, les paysans jaillirent de la ligne de piquiers composée d'épouvantails.
    
    Pour ma part, monté sur un cheval et suivi de quelques cavaliers, je fondais sur le groupe d'archers qui s'apprêtait à faire des ravages chez les miens. Ce fut un après midi de sang. Dans le soleil couchant, je ...