Récits érotiques de la mythologie (15). Electre et Myrrha
Datte: 06/04/2021,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Olga T, Source: Hds
... découverte de lectures interdites dans l’enfer de la bibliothèque familiale (« Emmanuelle » et la bande dessinée de Manara, « Le Déclic » et aussi parce que j’avais assisté clandestinement à des scènes interdites impliquant mes parents et les maîtresses de mon père. Mon désir était désormais d’ordre sexuel et c’est avec celui dont j’étais follement amoureuse que je voulais l’assumer.
Je sais aujourd’hui que mes « découvertes » n’étaient pas le fruit du hasard et que s’il n’a pas été au bout, mon complexe d’Electre a été largement encouragé.
Je renvoie donc à ces textes, en mesurant soigneusement ce que j’en dirais ici, avec beaucoup de retenue et de pudeur. Cela étonnera peut-être, car je n’ai guère l’habitude de ces précautions, mais cela s’impose car le sujet est par nature sensible et compte tenu des cicatrices que j’en garde tant d’années après.
Dans le respect de la Charte d’HdS, j’ai souligné combien mon complexe d’Electre et notamment le fait qu’il n’a pas été pleinement réalisé, que je ne sois pas allée au bout de mon désir, est un des éléments fondamentaux qui expliquent mon hypersexualité.
Je ne peux pas en dire davantage ici, par respect des règles qui régissent ce site. Je dirai seulement que la conduite de Myrrha, s’introduisant clandestinement dans le lit paternel, évoque pour moi bien des souvenirs, tout en reprécisant que, contrairement à elle, les choses pour moi ne sont pas allées au bout, me poussant à offrir à d’autres, à beaucoup d’autres, ...
... ce que celui à qui je voulais faire ce don avait repoussé en dernier ressort, suscitant chez moi une immense frustration.
Je sais aussi, pour en avoir parlé avec psychologues et psychanalystes, que ma relation avec certains hommes, plus âgés, à la figure rassurante, comme Philippe, ou dominatrice comme N, est en rapport avec ce complexe d’Electre qui fut chez moi prolongé, exacerbé et inabouti.
J’ai aussi souligné, dans ces textes, que ce complexe avait longtemps été encouragé et sans doute implicitement accepté par mon père, avant qu’il ne fixe l’ultime limite à ne pas franchir, ce qui, à l’époque, me marqua profondément et dicta ma conduite ultérieure. Au départ, je voulais le rendre jaloux et le punir parce qu’il n’avait pas répondu à mon désir.
J’ai aussi raconté la virulence, la violence du conflit avec ma mère, mon insolence envers elle, nos affrontements permanents. Ce n’est que récemment que nous avons pu en parler sereinement et que nous avons mesuré notre comportement, elle me percevant comme une rivale et qui était arrivée à détester celle que son mari considérait comme une princesse, à laquelle il pardonnait tout.
Quant à moi, j’avais à me faire pardonner mon insolence rare, mes défis permanents dans mon comportement, mes incessantes provocations, notamment mes tenues. Pendant toutes ces années, elle fut mon ennemie, à qui je ne passais rien, lui reprochant d’avoir pris un amant, sans voir que mon père la trompait sans vergogne depuis tant d’années. Je ...