1. Comment j'ai pu sauter Surloca Zillon (1)


    Datte: 04/04/2021, Catégories: Hétéro Auteur: megalosex, Source: Xstory

    Préambule :
    
    Je m’évade un peu de ma saga, pour proposer cette nouvelle (en deux chapitres). Elle m’a été inspirée par la « Tour de Vénus » de Théa, bien que n’ayant guère de rapport avec elle.
    
    §§§§§
    
    San Antonio (Texas), une fin d’après-midi de juin 1987. Dans un commissariat de district de la ville.
    
    « Alors, mademoiselle... Vous vous appelez bien Surloca Zillon, fille d’Eva et Elie Zillon et vous habitez Salinas, en Californie. Vous confirmez bien votre plainte pour vol de votre sac à main, contenant vos papiers d’identité et votre argent, dans l’autocar en partance pour Houston ? »
    
    Le sergent Garcia s’éponge le front. La chaleur pèse sur la ville, et le ventilateur du plafond fait ce qu’il peut, c’est-à-dire pas grand-chose. Il jette un coup d’œil sur la plaignante, assise en face de lui. « Elle a l’air pas mal ! » pense-t-il «... Mais ce prénom, Surloca, c’est vraiment n’importe quoi ! Ils sont débiles ces Californiens ! »
    
    Depuis qu’il est arrivé dans ce commissariat, il y a huit mois, le sergent Garcia officie au bureau des plaintes, autant dire le bureau des pleurs. Il aimerait bien faire autre chose, mais son chef, le commandant Wolf, a botté en touche, arguant qu’il s’y prenait très bien dans ce service... indispensable, quoi.
    
    Mademoiselle Surloca, vingt-cinq ans, d’après sa déposition, minaude :
    
    « Oui, oui, c’est bien ça, je confirme ! » avant de pleurnicher :
    
    « Qu’est-ce que je vais devenir ? Plus de papiers... plus d’argent... et comment ...
    ... prévenir mes parents ? »
    
    Il lève les yeux au ciel : « Le bureau des pleurs, maintenant ! Prévenir ses parents... elle n’a jamais entendu parler du téléphone ? Des débiles, je vous dis, ces Californiennes ! Et en plus, elle est blonde ! » Il sourit, se souvenant des propos du caporal Reyes, du bureau d’accueil :
    
    « Les blondes ? Toutes des connes ! Excusez-moi de le dire comme ça, sergent... »
    
    « Ma situation vous amuse ? » Mademoiselle Surloca, affiche un air pincé.
    
    « Pas du tout ! Pas du tout ! J’y pensais, justement à... votre situation ! Je vous propose ceci : »
    
    « Vous avez le numéro de vos parents en tête ? Vous pouvez utiliser mon téléphone... ce n’est pas réglementaire, mais je le prends sur moi ! »
    
    Il lui tend le combiné. Elle compose un numéro, et au bout d’une minute d’attente, une conversation s’entame. Tandis qu’elle parle, le sergent s’est assis sur le bord de son bureau. Et il faut dire que la vue qu’il a depuis cet endroit est des plus... intéressantes. C’est une vue plongeante, sur les cuisses de la demoiselle, que sa minijupe dévoile largement.
    
    Maintenant qu’il la voit assise, cette Surloca - quel prénom ! – lui paraît mignonne. Ces cheveux blonds, visiblement teints... mais ce parfum, entêtant, lui rappelle le numéro 15 de Camel, un parfum desupermarket, pâle imitation d’un parfum de Paris. Tout à l’heure, quand elle sortira d’ici, il devra ouvrir la fenêtre, pour aérer. Les blagues des collègues sont parfois cruelles.
    
    Mais cela fait plus ...
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