Un jour de pluie
Datte: 02/04/2021,
Catégories:
amour,
revede,
Oral
nonéro,
policier,
Auteur: Macapi, Source: Revebebe
... vieilli tout d’un coup. Dans mon souvenir, elle était belle, mais là, devant moi, je n’avais qu’une femme un peu fanée.
— Qui êtes-vous ?
— Mais c’est moi, Hélène, ta femme, tu te rappelles ?
— Non.
— J’ai un bon moyen de te remettre ta petite femme en mémoire si tu veux, dit-elle d’un ton coquin en s’approchant de moi.
Je ne savais pas quoi faire, je me sentais désemparé. J’avais une femme et elle s’appelait Hélène. Mais je me souvenais d’une autre Hélène qui ne lui ressemblait pas du tout. J’ai mal à la tête. Et maintenant elle semble vouloir faire l’amour avec moi. Mais qu’est-ce que je fais ici ?
Elle s’approche de moi en me regardant par en dessous. Elle commence à se déshabiller lentement, découvrant son soutien-gorge puis sa poitrine. Je commence à bander légèrement. Elle se penche en avant, défait le haut de mon pantalon, écarte mon slip et commence à me sucer. Mon membre prend de la vigueur. J’apprécie sa langue qui me titille le bout du gland juste avant que sa bouche ne m’engloutisse complètement. Elle effectue quelques va-et-vient tout en continuant de faire aller sa langue le long du frein. Je sens le plaisir monter en moi. Je ferme les yeux. Je revois Hélène qui me suçait dans notre lit. Elle avait une technique unique qui consistait à caler le gland contre son palais pendant que sa langue se promenait sur toute la longueur de mon pénis en pressant fort comme une main qui voudrait le comprimer. Et pendant ce temps elle maintenait la base serrée ...
... entre ses doigts et de temps en temps caressait mes bourses pour augmenter mon plaisir. Rien à voir avec ces va-et-vient vulgaires ! Je me retire rapidement, me rajuste et regarde la femme accroupie à mes pieds.
— Vous n’êtes pas Hélène !
— Puisque je te dis que c’est moi.
— Non, et je vais te le prouver !
Je venais de me rappeler que j’avais une photo d’Hélène dans mon livre préféré. Je suis certain de pouvoir enfin résoudre ce quiproquo. Je vais donc chercher ladite photo et la brandis devant sa figure qui se décompose. Parce qu’effectivement, ce n’était pas elle, l’Hélène de mon coeur, de mes souvenirs, celle qui savait faire jaillir le meilleur de moi-même.
— Écoute, il faut que je te dise, tu es très malade…
— Non mais, c’est qui la malade ici, qui vient mettre ma vie en l’air en me racontant des histoires ?
— Je fais ça pour ton bien, c’est le docteur qui me l’a demandé.
— Ah, parce qu’il est complice ?
— Il pensait que ce serait mieux pour toi de te faire croire qu’Hélène était toujours là.
— Et après ? C’est quand que je devais l’apprendre ? C’est même inutile, j’ai toujours su qu’Hélène était morte. Je ne comprends pas, je vais lui dire deux mots à ce docteur, moi !
Et je reprends :
— Et qui êtes-vous à la fin ???
— Je suis Julie, la soeur d’Hélène.
— Mais enfin, Hélène n’avait pas de soeur !!! Encore des histoires, toujours des histoires, j’en ai marre, je m’en vais !
Je ressors précipitamment de l’appartement en claquant la porte. Mes ...