1. Apparences trompeuses


    Datte: 02/04/2021, Catégories: fh, médical, amour, intermast, Oral pénétratio, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... loupée.
    
    Un soir, le téléphone le surprend dans son studio.
    
    — Allô, Yann, c’est Alice, la copine de Carine, je ne te dérange pas ?
    — Non, au contraire, je suis bien content de t’entendre.
    — Voilà, demain nous devions aller au cinéma tous les trois, et ils viennent de se décommander. Je n’aime pas sortir seule le soir, j’ai peur quand je rentre. Ils m’ont suggéré de t’appeler. Est-ce que tu veux m’accompagner ? Je te préviens, c’est un film d’art et d’essai.
    — Volontiers, je suis libre et n’ai rien de prévu. Comment fait-on ?
    — Viens me prendre vers huit heures.
    — D’accord.
    
    Yann est ravi de la chance qui lui est offerte. C’est sûrement Alain qui a monté ce coup-là, il le charrie toujours sur le fait qu’il ne drague pas. Enfin, le principal, c’est de la revoir.
    
    Il est à l’heure devant la porte de l’immeuble. À son coup de sonnette, elle descend rapidement. Il n’aperçoit que son visage au-dessus de son manteau, mais elle lui paraît encore plus attirante que la première fois. Le film les a emballés. À la sortie, ils le commentent en rentrant. Le froid est vif et elle se presse contre lui. Yann, d’un bras, entoure les épaules et la serre contre lui, ce qui n’a pas l’air de lui déplaire.
    
    — Quand tu veux aller voir un film, ne te gêne pas, appelle-moi, lui dit-il. Si je suis libre, je viendrai volontiers.
    — La semaine prochaine, je te téléphonerai pour savoir le jour qui t’arrangera, et nous nous paierons une toile.
    — D’accord, à bientôt.
    
    Ils se séparent sur ...
    ... un baiser amical.
    
    La soirée doit lui avoir plu, car elle le relance la semaine suivante. C’est un vieux film d’épouvante. Yann est bien, elle se serre contre lui aux passages terrifiants. À la sortie, naturellement, il l’enlace et ils rentrent serrés. Au pied de l’immeuble, il lui dépose un baiser sur les joues. Elle lui prend la tête à deux mains et ses lèvres viennent contre celles de Yann. Longuement, ils s’embrassent. Elle se dégage, lui dit :
    
    — Viens.
    — Mais tu m’as dit que…
    — Tu ne veux pas ?
    — Oh si, mais je n’osais pas.
    
    À peine entrés, elle l’entraîne dans la chambre, allume une simple lampe de chevet. Le manteau, l’écharpe sont jetés au loin. Il l’imite, elle se colle à lui. Pour la première fois, il peut serrer ce corps dont il rêvait. La repoussant doucement, il la déshabille, mais lentement, appréciant chaque partie qu’il dévoile. Immobile, son regard s’émerveille, elle est encore plus belle que ce qu’il avait imaginé. Mais cet hommage visuel ne suffit pas à sa compagne, elle veut le connaître, le dépouille, impatiente de voir enfin cet homme. Lorsqu’il se trouve nu à son tour, la prenant dans ses bras, il la dépose sur le lit.
    
    Il s’allonge auprès d’elle, leurs lèvres se joignent, reprenant le baiser interrompu. Elle lui a saisi la tête, le pressant contre elle. Les mains partent à la recherche des seins bien pleins. Les doigts en pincent les extrémités, font rouler les bourgeons qui durcissent sous la caresse. Les mains d’Alice prennent sa tête, la ...
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