1. Silence et bruit


    Datte: 31/03/2021, Catégories: fh, ff, hh, Oral nopéné, coprolalie, exercice, Humour Auteur: Théo Kosma, Source: Revebebe

    — Qu’est-ce qui t’arrive ?
    — Rien. Continue…
    — Arrête, je vois bien qu’il y a un truc qui cloche. Je sais ! Normalement, chacun est dans son coin. Le mâle a les mains derrière la tête comme s’il prenait le soleil dans le sable, la femelle est concentrée sur l’attribut sans se soucier du reste. Très peu pour ma pomme ! Moi, je veux un homme attentif à ce que je lui fais. Et je suis toujours attentive à ses tremblements, ses regards… son attitude. Autrement je ne vois pas l’intérêt ; autant m’acheter une poupée gonflable.
    — Parce que ça existe pour les filles ?
    — Tu parles ! Celle qui en veut une est obligée de se fournir dans les magasins pour gays. Mais ne détourne pas le sujet. Qu’est-ce qui ne va pas ?
    — Je… te trouve trop silencieuse.
    — Tu oublies que le silence peut être sonore : écoute ma respiration.
    — C’est pas pareil que des vrais sons.
    — Euh, tu ne peux pas espérer que je gémisse tout en voulant te faire sucer. Comme on dit : boire ou conduire, il faut choisir.
    — Ça ne t’arrive jamais ?
    — Quoi, de boire en conduisant ?
    — De sucer en gémissant.
    — Je ne vais pas te mentir, ça a dû m’arriver. Je ne crois pas que ce soit spécialement agréable à entendre… des sons étouffés, bof. Ça fait genre la fille qui se noie.
    — En tout cas si tu ne le fais pas là, c’est que je ne t’excite pas.
    — Enfin… me prends-tu pour une pute exécutant une prestation ? Je ne fais rien que je n’aime pas faire. Je ne fais rien si je n’ai pas envie. Si tu ne m’excitais pas, je serais en ...
    ... train de préparer mon repas et toi tu serais dans le métro, de retour dans tes pénates.
    — Te fâche pas.
    — Je me fâche pas, j’explique.
    — J’aurais pas dû te faire arrêter.
    — Je me suis arrêtée toute seule.
    — Par ma faute.
    — … Par ta faute, non. Par ton fait, oui.
    — Oh c’est ça, fais de l’esprit… Et si je te caressais en même temps ? Tu ne crois pas que ça pourrait venir ?
    — On n’a pas la posture pour, et tu as les bras trop petits.
    — Ça va, je le sais que je mesure un mètre soixante et que tu me dépasses d’une bonne tête.
    — Sois heureux ! Tu as la taille de Prince.
    — Et pour le bas ?
    — Hum ! Pour le bas, tu as un avantage et un désavantage.
    — Je ne dépasse pas les quinze, le voilà mon désavantage.
    — C’est dans la moyenne ! Peut-être même un peu plus.
    — Tu parles des statistiques nationales. Pas des tiennes.
    — Oui évidemment, je me paye souvent le luxe de viser plus haut.
    — Volontairement ?
    — Bien entendu.
    — Donc tu croises un mec et tu es capable de dire comment il est membré. Comment ça se devine ?
    — Dans les gestes, le regard… Je me trompe rarement. D’année en année, je suis devenue un vrai détecteur à chibres conséquents.
    — Ton détecteur était en panne quand on s’est regardé ?
    — Non ! Tu me plaisais. Tout n’est pas question de taille.
    — Et mon avantage alors, il est où ?
    — Ton avantage, c’est que si tu me baises tu pourras aller le plus profond possible autant que tu veux sans risquer de m’esquinter. Ton avantage, c’est que rien ne me freine avec la ...
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