Qualifications : 3 soirées plaisantes - Histoires de Sexe

Qualifications : 3 soirées plaisantes

... fois installé, elle a ouvert sa glace pour me lancer :

— À vendredi mon bel amant.
— À vendredi, ma salope à moi. (Je me suis penché pour l’embrasser et passer la main sous sa jupe pour une dernière caresse.) Pense à moi.
— Toi aussi.

3

Durant ces quelques jours, j’ai commencé à prévoir la soirée : j’avais trouvé un petit hôtel sympa dont le restaurant avait excellente réputation : j’y avais réservé pour deux. Dès lundi après-midi, Martine me téléphonait pour me dire que c’était bon et que son amie Patricia savait. Elles avaient parlé que de cela durant leur repas et visiblement étaient toutes deux assez euphoriques. Patricia allait voir le film que nous n’avions pas fini et partirait ensuite en chasse. Elles avaient toutes deux dit à leur homme qu’elles feraient une soirée resto et qu’elles verraient pour sortir ensuite. Bref, tout allait pour le mieux.

Pour ma part, j’attendais avec impatience ce vendredi de match. Je me prenais même à rêver à la qualification de notre équipe, tout cela pour avoir peut-être une ou plusieurs soirées de plus avec Martine alors j’imaginais le mari dans un cliché télé-bière-pizza.

Le jour dit, je me suis préparé puis je suis passé prendre réception de la chambre avant d’attendre Martine dans le hall, en commandant un verre. Elle est arrivée peu de temps après. Une fois à l’intérieur, elle me cherchait du regard. Me levant, je lui ai fait signe de ma présence et l’ai invitée à me rejoindre. Elle était splendide dans une robe ...

... longue en lin de couleur parme, légèrement maquillée, avec des nu-pieds et un sac qui se coordonnaient à merveille.

— Bonsoir Éric.
— Bonsoir Martine, champagne ?
— Volontiers.

Nous avons pris tranquillement notre verre en devisant de choses tout à fait banales puis nous sommes passés à table. Nous étions très peu nombreux dans la salle, et placés contre une large baie qui donnait sur un jardin. Le menu, révélait la qualité de l’établissement : une adresse à noter, pensai-je.

— J’étais déjà venue ici, en famille. C’était à l’occasion de la réussite du bac de ma fille Elodie, nous étions venus avec son copain Michael. Lui aussi aime le foot mais n’est pas aussi accro. Ma fille est comme moi, elle ne raffole pas de ce sport. Quoi qu’il en soit, je ne m’imaginais pas revenir ici en de telles circonstances.
— Vous auriez dû me le dire, j’aurais changé.
— Non, cela me plaît, j’ai l’impression de me venger encore plus d’Alain. Ils doivent tous être devant leur télé, et nous, nous avons quasiment tout le staff du restaurant pour nous.
— Oui, le service est aux petits oignons, c’est appréciable.

Le dîner s’est ainsi poursuivi. Nous parlions de nos métiers respectifs, de la société, et je ne manquais pas à l’occasion de plonger mon regard dans son décolleté.

— Ne vous gênez pas surtout !
— Pardon ?
— Vous n’avez pas honte de mater ma poitrine comme cela, sans discrétion.
— Excusez-moi, je …
— Je te fais marcher voyons, tu aurais vu ta tête, hihihi.
— C’est ...