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Marie et le sculpteur aveugle (17)
Datte: 29/03/2021, Catégories: Erotique, Auteur: catchme, Source: Xstory
... partie le soir même de la maison ; et de la ville dès le lendemain sans un mot. Personne n’a parlé. On s’est séparé dans un silence de mort. Je n’ai pas fait ces études dont je rêvais. J’ai su par la suite qu’Alain avait lui aussi quitté la ville et retravaillait comme fleuriste quelque part plus à l’Ouest. C’est tout. Je ne sais pas ce qu’est devenu Robert mais je pense qu’il a été le seul à surmonter ce drame. Je suis montée à Paris pour m’inscrire dans une autre école. Puis, par la suite, j’ai rencontré un brave gars, on ne peut plus normal et qui m’aime. Je me suis marié et je vis bien mais il n’y a pas un seul jour où je repense à ces quelques semaines invraisemblables et tragiques qui ont bouleversé ma vie. Je n’en ai jamais parlé à mon mari ni à quiconque... jusqu’à aujourd’hui. Voilà... c’est fini. *************************************************************************** A L’HÔTEL Dans la chambre de l’hôtel, Marie semble sortir de sa torpeur, de la transe dans laquelle elle s’était enfermée en narrant son histoire pendant des heures. Elle s’aperçoit que sa culotte est trempée et mal ajustée et rougit. Elle voit mon pied avec la chaussette mouillée et comprend. Ses joues sont cramoisies mais elle ne dit rien. Puis, elle se lève pour se rafraîchir dans la salle de bain de la chambre où elle s’enferme un moment. En revenant, rouge de confusion, elle veut s’excuser. « De quoi ? » Je réponds. « Vous méritiez bien 100 fois de ...
... concrétiser enfin l’un de ces multiples orgasmes que vous m’avez décrits » — Oui mais quand même... c’était... c’était vraiment... vraiment... — Gênant ? — Vous aimez la vie, vous la croquez à pleines dents, vous êtes belle et laissez parler vos pulsions, croyez-moi, il n’y a rien de plus saint et de plus naturel, alors profitez-en quand vous en avez l’occasion... c’est tout — Elle rigole. « Vous m’avez bien écouté on dirait... c’est exactement ce que m’avait dit le Prof... enfin... mon père... Je souris en regardant mes notes et du passage que je viens de relire. Mais mon sourire cache ma douleur de devoir débander de cette érection si douloureuse qui m’a accompagnée durant les moments les plus chauds de son histoire. — Marie... — Oui ? — Vous n’avez jamais eu la moindre nouvelle d’aucun d’entre eux depuis lors ? — Non ; jamais — Vous n’avez jamais été curieuse de savoir ce que votre... heu... père... ou même votre frère, votre sœur étaient devenus ? — Si... bien sûr... j’y pense de temps en temps mais je ne crois pas qu’on aurait pu se revoir et j’ai tourné la page ; et puis, Lucien doit être mort depuis longtemps j’imagine "C’est exact..." Je fais. — Qu... quoi ? Comment ça ? Vous... avez enquêté ? — Oui, il est décédé il y a plus de 20 ans... son cœur et sa dépression ont eu raison de lui Elle essuie une larme. "J’aurais quand même dû lui parler... après tout ça... mais quelle honte... je ne sais pas si j’aurais osé lui faire ...