1. Les mémoires de Jonathan (4)


    Datte: 26/03/2021, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Donatien A.F. de Sade, Source: Xstory

    ... Malheureusement, beaucoup se lèvent seules, le gars étant partie pour je ne sais quelle raison. Tu sais, les femmes n’ont pas besoin de grand-chose pour être heureuse... Juste de pouvoir se coucher la tête sur ton torse et de s’endormir au rythme des battements de ton cœur. C’est le minimum d’affections à démontrer envers une partenaire qui a partagé ta couche.
    
    — Je n’y avais pas pensé de ce point de vue. Je suis allé à la montagne pour méditer, réfléchir et faire un peu d’exercice. Je ne voulais pas l’attrister. Je vais aller lui expliquer afin de lui redonner le sourire.
    
    — Une minute papillon. Elle dort là. Ça lui a pris un moment, son mal de tête ne voulait pas s’arrêter... Et réfléchir à quoi au juste. Puis-je le savoir ?
    
    — Puisque tu me parles de Lily-Rose et moi, je devine qu’elle t’a mise au courant pour nous deux, de ce que nous avons partagé.
    
    Je lui déballe toutes mes réflexions faites à la montagne, toutes les épreuves physiques et morales que j’ai éprouvées depuis la nouvelle de la maladie de ma femme jusqu’à aujourd’hui. Nous discutons une bonne heure.
    
    ...
    
    — Je... je ne savais pas que tu avais passé autant d’épreuves, et seul en plus. Ça doit peser avec le temps. On dit que le temps arrange souvent les choses. Moi je dis que ce sont des conneries. C’est nous-mêmes, avec l’aide d’un ou une complice, qui réussit à remettre de l’ordre dans notre vie, et là, me désigne-t-elle en pointant ma tête de son doigt fin.
    
    — Oui, tu as sans doute raison. ...
    ... Mais le plus difficile, c’est d’y parvenir. Que notre cœur et nos pensées ne fassent qu’un... Ça m’a fait énormément de bien de discuter avec toi. Je croyais que tu verrais d’un mauvais œil ce que j’ai fait avec Lily-Rose mais il n’en est rien.
    
    — Il n’y a pas de quoi. Et puis, c’est normal, nous sommes entre cousin et cousine. Il faut bien s’entraider entre parents, non ? me déclare-t-elle me faisant un clin d’œil. Tu devrais aller la voir. Elle doit dormir mais elle sera heureuse de te voir au lever.
    
    Sur ce, je pars rejoindre Lily-Rose. Lorsque je pénètre dans la chambre, la lumière est sombre. Les volets sont fermés, laissant très peu de luminosité, filtrant celle excédentaire. La belle dort à poing fermé, vêtue d’un chandail blanc, fait probablement de polyester, au décolleté modéré, et d’une paire de jeans bleu pastel. Ses mignons petits pieds sont camouflés par des socquettes blanches à fleurs rose pâle. Comme elle est belle ainsi, dans la position foetale. Je m’approche d’elle et je remarque que des cernes rouges sont apparents sous ses yeux. Je comprends que ma cousine a sans doute versé des larmes pendant une certaine période de temps, à moins que je ne me méprenne.
    
    Mon cœur se serre, ma gorge devient sèche et une boule se fait sentir au niveau de mon abdomen. La culpabilité, cette alliée passagère, me submerge de nouveau. Qu’ai-je fait à cette charmante jeune femme ? Pourquoi ne lui ai-je point dit que j’allais méditer en forêt ? Non ! Au lieu de cela, je la ...
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