1. L’Hôtel de la plage (17) - Marco


    Datte: 25/03/2021, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Poiluhds, Source: Hds

    Marco
    
    C'était il y a quatre ans, la première année où je travaillais à l'hôtel de la plage l'été. J'étais parti faire les courses au marché pour le restaurant avec Jonathan, un jeune commis de cuisine en stage chez nous entre ses deux années de CAP. Je faisais le tour des commerçants chez qui je me fournis habituellement, attentif à la qualité de la marchandise et heureux de bavarder avec des artisans tous amoureux de leur métier et des beaux produits. A un moment j'ai eu l'impression d'avoir un regard posé sur moi. Je lève la tête et derrière un étal de fruits et légumes je le vois pour la première fois, à une dizaine de mètres de moi. Grand, belle gueule virile, cheveux courts blond foncé, lunettes de soleil, jean et chemise blanche ajustée, ouverte sur des pectoraux poilus dessinés par le tissu tendu.
    
    Je trouve l'image séduisante mais je n'y prête pas plus attention que cela. Je continue mes courses avec Jonathan et je sens toujours cette étrange présence. Je le cherche du regard et à plusieurs reprises je le trouve dans mon champ de vision, toujours immobile, figé dans ma direction sans que je puisse lire dans son regard caché par les verres teintés.
    
    A la quatrième ou cinquième fois, je ne sais plus, il se caresse rapidement la queue à travers son jean et je comprends que le denim cache une queue plus que généreuse. Là je commence à bander mais je ne sais pas trop quoi faire. Je décide néanmoins de me débarrasser de Jonathan en lui donnant les clés de ...
    ... l'utilitaire et lui demandant de rapporter nos achats à l'hôtel. Je continue à me promener dans les allées mais je ne fais plus que penser à ce beau mec qui visiblement s'intéresse à moi. Je m'arrête devant le stand d'un producteur de cidre local que je connais bien. Sans que je le devine il vient se coller dans mon dos profitant de l'étroitesse de l'allée et de la foule qui déambule sur le marché chaque matin de la belle saison.
    
    Je sens sa queue dure contre mon cul à travers son jean et le mien. Il donne un coup de rein qui me plaque contre le présentoir du producteur de cidre et je n'ai plus de doute sur le volume du pénis du beau mec. Il y a beaucoup de bruit, d'allées et venues et il se penche à mon oreille :
    
    - tu la sens ?
    
    Je ne peux pas lui répondre mais il se colle encore plus contre moi et ce simple contact m'excite au plus haut point. Il m'écrase le queue contre le bord de l'étal.
    
    - t'as la même non ?
    
    Je paye rapidement deux bouteilles choisies au hasard pour me donner une contenance et me retourne. Je me cogne contre lui qui n'a pas bougé.
    
    - Bonjour...moi c'est David... Viens
    
    Il a enlevé ses lunettes de soleil et je découvre des yeux verts clairs comme les lagons d'Océanie, d'une beauté troublante et par ailleurs animés de la plus évidente lubricité. Il zigzague entre les voitures des commerçants garées sur les arrières de la place du marché jusqu'à une minuscule ruelle que je n'avais vue même en étant passé devant plusieurs fois. Il se retourne pour voir ...
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