Naufragés
Datte: 24/03/2021,
Catégories:
fh,
couple,
inconnu,
forêt,
amour,
Oral
69,
pénétratio,
conte,
sf,
amourpass,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... résistantes que les autres vêtements, mais elles finissent par s’user et ne protègent plus grand chose. Elle va mourir empoisonnée par du venin de méduse extra-terrestre.
Méduse ? Les vieux remèdes sont les plus efficaces. Je baisse mon pantalon et m’apprête à lui uriner dessus. Elle semble encore plus paniquée. Je sais que ce n’est pas glamour, mais quand même, une lecture m’est revenue à l’esprit : contre le venin de méduse, l’urine. J’arrose bien les zones lésées, tandis qu’elle m’engueule en Vrrl. Je ne comprends rien mais le ton me renseigne sur la teneur de ses propos.
Elle s’évanouit. Je lui pose des compresses imbibées d’urine sur ses plaies. Quelques heures plus tard elle se réveille. Ses blessures sont moins rouges, elle gémit, me dit deux ou trois phrases incompréhensibles. Je lui donne un analgésique.
Elle tremble, je lui pose une couverture sur le corps, l’installe près du feu, et enfin m’allonge contre elle et la serrant dans mes bras.
L’aube nous trouve ainsi enlacés. Deux grands yeux jaunes aux iris effilés me scrutent.
— Bonjour, tu vas mieux ?
Pas de réponse. J’examine ses bras, son torse, les stries sont à peine marquées.
— Pourquoi as-tu fais cela ?
— Ben… pour te sauver !
— Pourquoi ton sexe, ton fluide ?
Je lui explique l’histoire des méduses terrestres, l’antidote.
— Pourquoi ?
M’énerve avec ses « pourquoi ».
— Parce que je ne sais pas ce que je ferais seul ici. Parce que je tiens à toi ! Voilà pourquoi !
Elle ...
... continue de me regarder. Ses grands yeux jaunes fixés sur moi. Elle est toujours dans mes bras. Pris d’une envie soudaine, je dépose un baiser sur ses lèvres. Elle me regarde étonnée mais ne bouge pas.
— Sont-ce les prémices d’ébats amoureux chez les humains ?
Surpris je réponds, hésitant :
— Oui, parfois.
Et là, c’est elle qui m’embrasse. Il ne faut pas me le dire deux fois. Je pose mes lèvres sur sa bouche et ma langue se faufile jusque la sienne. Elle est plus fine que celle des humains. Elle apprend vite, nos langues se livrent un délicieux combat. Ma main se pose sur un sein et le dorlote. Les siennes ne restent pas inactives, elles descendent de mon torse sur mon ventre et empoignent mon sexe fermement. Le malheureux est sevré depuis de longs mois. Il vibre sous les caresses. Je lui rends la pareille en caressant son petit sillon extra-terrestre. Il s’ouvre telle une fleur, humide de rosée.
Elle me parle en Vrrl, je sais qu’elle me dit « viens ». Par tous les Dieux de l’univers, qu’allons-nous faire ? Je m’allonge sur elle.
— Sois délicat, je n’ai jamais…
Je tremble. Si ! Je tremble. Imaginez la responsabilité qui repose sur mes épaules. Envers elle, déjà, mais aussi envers la création. Mon sexe pénètre millimètre par millimètre son intimité, c’est humide et très chaud. Elle pousse un léger cri et projette son bassin vers moi. Je me retrouve enfoncé en elle jusqu’à la garde. Elle murmure des choses en Vrrl, enserre mon bassin de ses jambes, ses mains ...