1. Perdre pied


    Datte: 23/03/2021, Catégories: ff, fhh, 2couples, couplus, cocus, vacances, bain, amour, Oral pénétratio, Partouze / Groupe confession, Auteur: ViolaFleur, Source: Revebebe

    ... coin tranquille pour baiser !
    — Euh…
    — Avez-vous remarqué le petit bosquet d’arbres et de taillis, un peu plus haut ?
    — Bien sûr.
    — Eh bien, c’est ici que les voyeurs surveillent ceux qui viennent. Parfois ils répondent aux appels de ceux qui baisent lorsqu’ils veulent de la compagnie. Tout le monde connaît le coin. Les couples qui veulent se faire mater pour s’exciter vont là-bas : c’est plus intime qu’un club, et en plein air.
    — C’est pas vrai…
    
    Marc et Léa rient de bon cœur.
    
    — Au moins vous aurez fait le bonheur de certains.
    
    Nous nous regardons et nous aussi rions. Si on nous avait dit cela il y a quelques jours, nous aurions été choqués, bien que baiser en milieu naturel expose à ce genre de désagrément ; mais maintenant, c’est plutôt drôle !
    
    On trinque à notre crédulité. Soixante ans et si naïfs, c’est presque pathétique !
    
    — Et vous, cette première fois, comment ça s’est passé ? demande, curieuse, mon épouse.
    
    C’est Marc qui répond :
    
    — Ah, Juan, celui qui a tout déclenché sans le savoir ! On était ensemble depuis une année et nous sommes allés en vacances en Andalousie. Un jour que je profitais de notre passage à Séville pour aller voir des fournisseurs, avec Léa on s’était donné rendez-vous dans un cabaret de flamenco. Mais la réunion s’est prolongée au point que j’ai dû la prévenir deux fois par SMS. Au deuxième, j’avais deux heures de retard ; elle me répond qu’elle allait se faire un bel Andalou en m’attendant. Bien entendu, c’était une ...
    ... plaisanterie ; mais lorsque j’arrive enfin, le spectacle est terminé, la salle vide, et une serveuse me dit qu’elle m’attend sur la terrasse. Elle me dit ça avec un petit sourire. En effet, je la retrouve sur la terrasse, mais pas seule : un homme était avec elle, manifestement un danseur du spectacle.
    — Je me souviens de la tête que tu faisais ! J’étais contente que cela te rende jaloux. C’était ma petite vengeance de t’avoir attendu.
    — Sur le moment j’ai été surpris, surtout qu’il était vraiment penché vers toi et qu’il te tenait la main.
    — Évidemment, pour lui j’étais une touriste seule et il me draguait. Il parlait bien français. Je repoussais gentiment ses avances en t’attendant.
    — Oui, mais moi je me suis dit que j’allais te laisser avec lui, juste pour rire.
    — Oui, et tu t’es installé à une table à côté. Sur le moment j’ai pensé que tu étais fâché, mais non, tu souriais.
    — C’est vrai. Il y avait un peu de monde sur la terrasse, des couples qui flirtaient gentiment, et personne ne m’a remarqué. Il faisait sombre aussi, avec juste une bougie par table et de la musique douce. Une vraie ambiance pour amoureux.
    — Alors je me suis dit que j’allais te provoquer un peu pour que tu interviennes et j’ai laissé Juan plus libre. Et tu n’as pas bougé. Pas un geste lorsqu’il a cherché à m’embrasser et que je l’ai laissé faire. Pas un geste quand il a commencé à me caresser les cuisses ; pourtant, tu ne pouvais ignorer que sa main était sous la table. Pas un geste lorsque j’ai ...
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