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Mon Ami (02)
Datte: 21/03/2021, Catégories: fh, hh, fhh, hbi, copains, Masturbation intermast, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, hdanus, hsodo, Auteur: Thomas, Source: Revebebe
... mal troublé par ses sentiments. Il me parlait longuement avec lucidité et sérénité. Son visage réverbérait une infinie douceur et un calme absolu. — Tu es devenu au fil du temps la personne qui compte le plus dans ma vie, me dit-il. Contrairement à ce que je pouvais penser moi la situation restait limpide à ses yeux. Paul fonctionnait à l’affectif. Notre amitié sans même parler de sexualité était pour lui plus forte que tout. Il m’expliqua que notre attrait physique l’un pour l’autre et nos dérapages sexuels étaient selon lui un « plus », un fantasme à vivre avec simplicité au gré de nos envies, une érotisation de notre relation amicale. Paul ne se considérait pas homosexuel. Il aimait les femmes. Son attirance pour moi ne le contrariait pas. Il l’acceptait tel que sans vouloir l’expliquer à tout prix. C’était ainsi. « Parce qu’il était lui, parce que j’étais moi » répéterait Montaigne ! Il distillait nos états d’âme avec une maturité et une grande clairvoyance sans perdre de temps en tergiversations existentielles et autre bovarysme. J’aimais sa forte personnalité. Il raisonnait en excès dans la vie, il aimait la vie. Paul avait l’étoffe d’un viveur aimant le vin, le rire, l’amitié, le sexe et le sport. — Maintenant je vais te dire quelque chose de difficile que je ne peux garder pour moi. Ta femme me drague depuis quelques temps. Je repousse gentiment et régulièrement ses avances subtiles. Je pensais au départ me faire des idées, me disais que c’était ...
... amical, puis elle est devenue plus insistante sans pour autant être franchement très claire. Son jeu reste très subtil et ambigu. Je pressens que je peux la baiser quand je veux. Je me dois de t’en parler même si je ne veux pas te faire de la peine. Tu sais mieux que personne ce que je viens de vivre avec ma femme et je ne souhaite pas que tu vives la même chose. Je l’aurai baisée depuis longtemps si tu n’avais pas été mon ami. Mon calme me surprit moi-même. Je ne ressentais rien, comme si je savais déjà au fond de moi ce qu’il venait de me dire. J’aimais profondément ma femme et je pensais sincèrement qu’elle m’aimait aussi. Je refusais de penser, d’analyser, de réfléchir, peut-être d’accepter, j’étais ici hors du temps, je réglerais cela plus tard, demain, oui c’est ça demain en rentrant à Paris… (Pour vous lecteurs cela veut dire au prochain épisode !) Au plus ses dires me déculpabilisaient vis-à-vis de ma femme de ma relation trouble avec Paul. L’attitude de Paul confirmait notre amitié et me réjouissait. Celle de ma femme me demandait un laps de temps pour réfléchir. Il me fixait des yeux comme pour prendre la mesure de ce qui allait advenir. Le silence de la montagne nous envahissait. Paul était suspendu à ma réponse. Il me regardait et me souriait avec cet air bête qu’il a après trois demis. J’adorais toutes ses expressions. Je lui renvoyais son sourire. — Pour répondre à ta question, Emma et moi partageons un bout de chemin ensemble. On ne s’aime pas ...