TRANSPORT EN COMMUN
Datte: 21/03/2021,
Catégories:
A dormir debout,
Auteur: Tamalou, Source: Hds
... dextérité linguale d'un cobra. Des lèvres sensuelles embrassaient les grandes lèvres de sa chatte, et une bouche minuscule pratiquait une fellation à son clitoris.
Mélanie n'avait jamais autant exulté avec aucun de ses amants. Elle gémissait maintenant de manière parfaitement audible dans son bâillon invisible, ne se souciant plus de savoir si on la voyait ou l'entendait. Les yeux fermés, la tête rejetée en arrière, les hanches agitées de soubresauts, son esprit plongeait vers un nuage d'extase. Il lui fallut un moment pour se rendre compte que d'autres bouches prenaient possession de son corps, accroissant l'emprise de l'entité invisible. Des bouches se posaient sur elle, dans des endroits et pour un travail bien précis, lui faisant découvrir des zones érogènes qu'elle ignorait. Impossible pour Mélanie de compter le nombre de bouches qui s'étaient emparées d'elle, probablement plusieurs dizaines, et toutes travaillaient ensemble vers un seul but, lui donner du plaisir.
Son bâillon lui fut finalement retiré et remplacé par une autre bouche, munie d'une langue agile, qu'elle embrassa passionnément et avidement comme un bébé mort de faim se jette sur le sein de sa mère pour le téter.
Malgré toutes ces attentions, Mélanie ne jouissait pas et son corps commençait à montrer les signes révélateurs de la frustration. Son ventre bruissait, sa chatte tremblait, ses mamelons fourmillaient, mais chaque bouche la gardait de façon experte juste au bord de l'extase, sans lui ...
... permettre de se libérer. D'un coup, à l'unisson, chaque bouche a enclenché la sur-multipliée, ce qui a provoqué dans le corps de Mélanie une succession d'orgasmes qui semblaient ne plus finir.
Le plaisir irradiait son corps dans une succession de spasmes qui semblaient ne jamais devoir cesser. Subjuguée par l'entité virile qui avait pris le contrôle de son être, elle s'abandonnait, docile et vaincue, aux vagues de plaisir qui la laissaient épuisée et repue.
Finalement, les bouches disparurent avec un bel ensemble, laissant Mélanie seule et haletante sur son siège.
Sa vision était brouillée et assombrie par la sauvagerie de l'assaut.
C'est alors que Mélanie réalisa que ce n'était pas sa vision qui était assombrie mais le bus; il était garé dans le dépôt et elle était seule dans le bus vide, les lumières éteintes. La seule luminosité venait de l'éclairage public, à l'extérieur du dépôt lui-même. Mélanie a essayé de comprendre sa situation, comment avait-elle pu se laisser enfermer dans un bus vide? Le chauffeur devait sûrement l'avoir remarquée, en particulier à cause de l'état dans lequel elle se trouvait. Cela n'avait aucun sens.
Cette pensée fut rapidement remplacée par une autre, lorsque Mélanie s'aperçut qu'elle n'était pas seule. Un regard à sa gauche et elle vit la jeune fille eurasienne assise à côté d'elle, lisant son livre tranquillement dans l'obscurité presque totale. Mélanie ouvrit la bouche pour parler mais aucun son ne sortit, elle se retrouva figée sur ...