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Episode 1: Le commencement du début
Datte: 20/03/2021, Catégories: fh, Voyeur / Exhib / Nudisme sf, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... Multivac expliquait le delta dans le calcul de la vitesse par une connaissance exclusivement théorique du vide intersidéral. Sinon aucun fait marquant. Seul dysfonctionnement : la déprogrammation du CompuCook. Durant deux jours, ils avaient mangé des « trucs » pas identifiables, mais qui ne leur avaient causé aucun trouble. La matinée avait passé très vite. Il était presque 13 heures quant ils finirent d’analyser les quelques cent-cinquante pages de rapport. Travailler avec cet homme se révélait plutôt plaisant. Son humour rendait les sujets ennuyeux presqu’attrayants. Plusieurs fois, elle avait souri. Elle en avait oublié sa rancœur. Du moins jusqu’à ce qu’apparaisse à l’écran la dernière page du rapport, composée d’une seule ligne : «Pour Heinrich : on s’est bien envoyé en l’air ! Partout où on pouvait ! Bon courage !» Gladys, cette fille de Satan. Tout à fait son style ! Susan sentit la chaleur envahir ses joues. Partagée entre la honte et la fureur. La honte à la lecture de ces propos obscènes. La fureur pour ce que sous-entendaient les deux derniers mots. Elle savait qu’ils se moquaient tous les trois de sa bigoterie, de sa pruderie. Jamais devant elle, jusqu’à aujourd’hui. Elle se devait d’être forte pour son pays et pour Le Dieu. Le voyage allait être son chemin de croix. Tentation. Tentation. Vade Retro Satanas ! Elle sentait son corps bouillir. Ses désirs malsains s’étaient réveillés dans la station lunaire. Elle était coincée, sans aucune ...
... possibilité de fuite, seule avec un homme, cet homme… Sa foi résisterait-elle ? ********************* Flashback 2 :samedi 8 février 2098, an 82 de l’Empire, Station lunaire « Isaac Asimov » Gladys, passée avant elle, lui avait affirmé avoir « trouvé ça très sexy ». Susan ne voyait pas ce qu’il pouvait y avoir de « sexy » dans un acte purement hygiénique. Cependant la remarque l’avait perturbée. Son trouble augmenta quand la tech lui demanda de se déshabiller entièrement. Aussi loin qu’elle remontât dans ses souvenirs, depuis sa puberté, personne, excepté son mari, ne l’avait vue nue. Les interventions chirurgicales bénignes qu’elle avait subies n’avaient jamais nécessité d’interventions humaines : un RobMed avait suffi. Le comportement très neutre, très professionnel de l’opératrice la rassura. Au centre de la pièce trônait un appareil qui s’apparentait à un de ces vieux scanners qu’elle avait vu dans de vieux documentaires en deux dimensions. La tech lui demanda de s’allonger sur la table. D’abord sur le dos. Elle lui plaça un masque qui lui recouvrit une partie du visage : — Un de vos compagnons a refusé qu’on lui épile cils et sourcils. Il a intercédé auprès du professeur Sander-Farrell qui lui a donné gain de cause admettant que ce n’était pas primordial. Ce masque les protégera de la désintégration. Le « scanner » entama son déplacement longitudinal. De menus picotements titillèrent le dessus de ses pieds à l’endroit où les rayons agissaient. Pas ...