Henriette
Datte: 16/03/2021,
Catégories:
fh,
extracon,
gros(ses),
grosseins,
groscul,
gymnastiqu,
odeurs,
Oral
69,
pénétratio,
occasion,
extraconj,
Auteur: Jo Carisma, Source: Revebebe
... la maudis. Après tout, il lui suffirait de dire « Allez, c’est bon comme ça », de rajouter une petite ligne pour arrondir la comptabilité et pour retomber sur nos pattes ! Mais elle ne l’entend pas de cette oreille, pour elle la trésorerie doit être juste au centime près.
Résigné, j’appelle alors mon épouse pour lui dire de ne pas m’attendre, j’en aurai probablement encore pour un bon moment. À l’autre bout du fil, elle se marre et me charrie avec une certaine malice :
— Ce sont les plaisirs du bénévolat ! ajoute-t-elle, à moitié hilare.
Et nous voici repartis dans la danse des chiffres. Je suis penché derrière le dos d’Henriette et j’ai maintenant une vue plongeante sur son décolleté. La robe d’été est largement ouverte, un grand carré sans tissu découvre tout le dessus de sa poitrine. Les seins sont énormes, mais aussi molasses, presque flasques et ornés de quelques gros grains de beauté. Ces masses adipeuses vont et viennent au rythme des battements de bras de la mégère. La gorge qui les sépare est encaissée, profonde et mystérieuse, presque insondable. Mon regard plonge carrément entre les globes, le spectacle est fascinant, hypnotique, beaucoup plus excitant, c’est certain, que cette longue liste de montants qui ne m’inspirent plus qu’un triste et profond ennui.
Du coup, je m’évade et pense à autre chose… Je revois les frères Marchand qui disaient du mal d’Henriette, pas plus tard que la veille au soir. Nous étions tous les trois en train de boire un pot au ...
... troquet, au sortir du boulot :
— T’imagines ce monstre au pieu, elle doit être pachydermique cette grosse patate ! Le père Ternes, il ne doit plus savoir où donner de la tête dans ce déluge de chair.
— Tu parles, tu l’imagines dans cette bidoche, ce pauvre petit nabot. Il est aussi minus qu’elle est éléphantesque, je ne sais pas comment ils se sont connus ces deux-là ?
Il faut dire que les deux frangins ne l’apprécient guère, la mère Henriette, ils la trouvent beaucoup trop autoritaire et trop touche-à-tout. Et, comme ils sont tout, sauf charitables, ils ne perdent jamais une occasion de se foutre de sa gueule. Et ce ne sont pas les seuls, c’est vrai qu’elle concentre sur elle un nombre important de railleries…
— Faites gaffe, les gars, v’là le rouleau-compresseur qui rapplique !
C’est comme ça qu’ils l’appellent :
— le rouleau-compresseur, quand ce n’est pas « Peggy-la-truie ».
— Victor ! VICTOR ! Victor, vous m’écoutez ? J’ai l’impression que vous avez la tête ailleurs ! Vous savez, vous n’êtes pas obligé de rester. Si vous êtes fatigué, vous pouvez me laisser, je comprendrais et terminerais toute seule.
C’est Henriette qui me rappelle ainsi à l’ordre. Je l’assure que je suis toute ouïe. Pourtant je sais qu’elle a mille fois raison, car je ne pense à ce moment-là qu’au sexe et à la perversion.
Maintenant, je devine le reste de sa soirée, le moment où elle va se retrouver dans l’intimité avec son homme. Je l’imagine qui retire sa robe et qui dévoile ...