Cousine Charlotte - Histoires de Sexe

Cousine Charlotte

... gémissait maintenant à haute voix, laissant échapper des commentaires sur le plaisir qu’elle ressentait.

— Une minute pour la grille du parc… insista Charlotte d’une voix un peu étranglée.
— Regarde-moi ! appela soudain Élodie.
— Non, je les surveille !
— Regarde-moi et je jouis tout de suite !

Charlotte se retourna. Les yeux d’Élodie étaient fixés sur elle. Les cuisses largement écartées, la jeune femme se caressait de la main droite. Plusieurs doigts de sa main gauche étaient enfoncés dans son sexe… Le regard de Charlotte fut le déclencheur de l’orgasme.

Mais le bruit de roues sur les cailloux fit sursauter Charlotte. Elle s’approcha rapidement d’Élodie qui gémissait toujours et, d’un mouvement des poignets, étendit sa serviette sur le corps dénudé qui se contorsionnait de plaisir.

— Ils sont là !

En s’approchant d’Élodie, Charlotte avait approché le visage de celui de la femme qui s’offrait à son regard. Les derniers spasmes du plaisir saisirent celle-ci les yeux rivés dans ceux de la femme de Fabien.

Des pas approchèrent. Charlotte saisit son chapeau et le plaça sur le visage d’Élodie maintenant entièrement camouflée. Seules les pièces du bikini négligemment jetées au sol étaient visibles. Charlotte les saisit et les posa sur la main d’Élodie qui les attira sous la serviette.

Tétanisée, Charlotte regarda l’homme et les quatre enfants décharger les achats du coffre et se diriger vers l’entrée de la cuisine, sur l’autre face de la maison.

— ...

... Fausse alerte… fit Élodie, la voix étouffée par la paille du chapeau. Ils ne viennent pas par ici…
— Tais-toi ! Rhabille-toi ! répondit Charlotte un peu sèchement.
— Il vaut mieux ne pas la mettre de travers pensa Élodie en se dressant. Elle s’enroula dans la toile de bain et, serrant son bikini roulé en boule, se dirigea vers la maison.
— Je vais prendre une douche, annonça-t-elle.
— C’est ça, va calmer tes ardeurs…

Élodie s’arrêta et, sans se retourner, lança :

— C’est déjà fait ! Et au fait… merci.
— De quoi ?
— D’avoir fait le guet…
— De rien ! C’était pour les autres, pas pour toi…
— Et de m’avoir regardée au moment où… je partais. J’ai adoré la sensation.

Charlotte ouvrit de grands yeux, estomaquée par la déclaration, sans pouvoir répondre.

Élodie s’éloigna vers sa chambre, satisfaite de l’approche réalisée, de cette ouverture pouvant, qui sait, mener vers autre chose, et satisfaite finalement du plaisir ressenti. Car elle ne mentait pas en remerciant Charlotte. Très étrangement, le regard de l’autre femme porté sur son corps au moment du plaisir avait vraiment multiplié ses sensations…

« Finalement, je dois être une belle salope… » pensa-t-elle. Et cette pensée lui amena une nouvelle sensation chaude au creux des reins.

En entrant dans la maison, elle fut surprise de la fraîcheur du couloir. Elle allait entrer dans sa chambre lorsque Fabien surgit devant elle. Il la regarda de bas en haut, puis ses yeux se fixèrent sur la petite boule de tissu ...