L'Agression
Datte: 14/03/2021,
Catégories:
fh,
couple,
complexe,
policier,
fantastiqu,
Auteur: Dr Lamb, Source: Revebebe
... litres et des litres d’eau. Je me suis goinfré de pommes et de tomates, à m’en rendre malade. Le pire, c’était la salade. Des tonnes et des tonnes de salades, à tous les repas.
Désormais, je suis mince. Il m’arrive parfois de rester torse nu, devant ma glace à contempler mon ventre plat, à croire voir mon ancienne bedaine.
Mais elle n’est plus là.
Mes amis ne me reconnaissent plus. Lorsque je leur avais annoncé que j’allais maigrir, ils s’étaient tous esclaffés. Mais au fil du temps, les regards avaient changé. Plus de rires. C’est étrange, de ne plus se sentir comme un objet de moquerie.
Il y a trois mois, j’ai rencontré Nouria. Elle habite la cité. Je ne l’avais jamais remarquée. Pourtant elle est ravissante. Elle travaille au supermarché, aux caisses. Elle trouve ce boulot ingrat. Mais quand on a besoin d’argent… J’étais plusieurs fois passé à sa caisse sans faire attention à elle, absorbé par les sachets de bonbons qui étaient sur le tapis roulant. Cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas fréquenté de filles… Cela remontait bien au collège.
On s’entend bien, très bien même. On a les mêmes centres d’intérêts : musique, cinéma… sport. Ses copains ne m’aiment pas. Ils digèrent mal le fait qu’un Français fréquente une Algérienne. C’est débile.
Sortant de mes pensées, je posai mes yeux sur elle. Elle dormait profondément, sur le dos, sa poitrine se soulevant et s’abaissant doucement au rythme de sa respiration. Elle ne portait qu’une petite culotte ...
... noire et un t-shirt blanc.
Si on m’avait dit un an auparavant que j’aurais une fiancée aussi géniale… Je repensai à la fille de l’arrêt de bus, et à ma promesse d’avoir une beauté comme elle dans ma vie.
J’écartai légèrement les draps et me rapprochai d’elle, humant son délicat parfum. Ma bouche se posa sur sa joue, puis dans son cou. Elle gémit.
— Laisse-moi… dormir.
— Je t’aime ma chérie.
— Hmm… hein ?
Je l’embrassai doucement, goûtant ses lèvres légèrement entrouvertes.
— Dodo, soupira-t-elle.
Je glissai ma langue dans sa bouche. Elle ouvrit les yeux.
— Qu’est-ce que tu fais ?
— J’ai envie de toi, répondis-je.
Elle m’attira à elle par la nuque. Nos lèvres se prirent, se donnèrent. Nos deux langues se touchèrent, caresse douce qui fit accélérer ma respiration.
— Je t’aime, me dit-elle.
— Moi aussi. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime, je t’aime.
Je soulevai délicatement son petit haut, et contemplai ses petits seins dont les pointes tendues étaient une invitation à la caresse. Je les embrassai doucement, et les suçai avec tendresse, attentif à ses gémissements.
— Hmmm, gémit-elle en passant ses doigts dans mes cheveux.
Ma langue parcourut son ventre plat et basané. Elle frémissait. Mes doigts se posèrent sur le tissu de sa culotte. Excité par son corps et la promesse de plaisir qu’il me procurerait, je la fis descendre lentement.
— Ben, oui… J’ai envie… oui…
Lentement, je fis glisser sa culotte le long de ses jambes, et la jetai au ...