1. Une star pas comme les autres...


    Datte: 13/03/2021, Catégories: fh, ffh, uniforme, hotel, amour, fdomine, intermast, policier, Auteur: Starpom, Source: Revebebe

    ... comprends mieux l’histoire du comptable… Dès fois qu’Harold écoute…
    
    J’appelle François par radio.
    
    — François de Julien.
    — J’écoute ?
    — Petite modification de programme, la Diva partira vers 20 h de l’hôtel. Elle préfère rester en sécu le plus longtemps possible.
    — Bien pris, on s’adaptera.
    
    Ok, donc si le pingouin nous écoute, il risque d’avoir deux heures de décalage dans ses plans. Toujours surprendre et déstabiliser l’adversaire, pour « garder le trait », comme aux échecs.
    
    Bon, 11 h déjà. Je vais voir Marlène.
    
    — Hello, jolie dame, vous souhaitez vous restaurer à quelle heure, ce midi ?
    — Ben je n’ai pas vraiment faim, moi…
    
    Vu tout ce qu’elle a mangé depuis ce matin, rien d’étonnant.
    
    — Ok. Par contre, si tu changes d’avis, ce serait bien que tu manges dans la suite.
    — Oui chef, à vos ordres, chef. De toute façon, je bulle, ce soir, je vais me défoncer, faut que je prenne des forces.
    — Super. Je vais t’abandonner quelque temps, je vais traquer l’emmerdeur.
    — Le traquer ?
    — Oui, il rode autour du Negresco. Ça fait deux fois que les caméras le détectent. Je vais me mettre en embuscade, et dès que j’ai l’info, je lui tombe dessus. Et là, ce ne sera pas bon pour lui, crois-moi.
    — Tu vas lui faire quoi ?
    — T’inquiète.
    — Dis-moi ? Allez, steup…
    — Laisse tomber, je préfère que tu ne saches rien. N’oublie pas que ce gars veut ta peau !
    — Allez, tu me raconteras après, alors. D’accord, mon chéri ?
    — Hum, bon, on verra…
    — Alors… Bonne chasse ...
    ... !
    
    On s’embrasse. Je retourne dans ma chambre, et appelle François au téléphone.
    
    — Oui, François. Verrais-tu un inconvénient que je tente de débusquer le Harold d’ici 18 h ? Marlène reste dans sa suite, et il y a ton molosse devant la porte.
    — Tu veux nous refaire le coup de Kandahar ?
    
    Putain, comment est-il au courant de ça ! Effectivement, un jour, on avait eu une info crédible qu’un attentat au gilet explosif allait avoir lieu. J’étais sorti du camp habillé en autochtone, et j’avais débusqué le kamikaze. Pas franchement un bon souvenir, le gars, le gamin plutôt, s’était retranché dans une maison, et avait déclenché le détonateur. Un vrai carnage. « Dispersé façon puzzle », comme disait Michel Audiard…
    
    — Dis donc, tu as de bonnes sources, toi…
    — Un accès direct aux archives de Fort Lamalgue, que veux-tu. Ok. Par contre, en souplesse, y’a du civil dehors.
    — Ok, bien reçu.
    
    Bon allez, ma valise. Je me change, tenue passe-partout accordée au climat, casquette, lunettes de soleil, dague commando lame teintée dans son étui de mollet, le Glock dans son holster de ceinture, T-shirt large pour le masquer, une bombe de gaz CS dans la poche. Je fais passer le câble de l’écouteur radio sous le T-shirt et positionne correctement l’oreillette pour qu’elle soit le moins visible possible.
    
    J’appelle Paul au téléphone.
    
    — Paul, vous avez encore besoin de Falco ?
    — Non, plus pour le moment, pourquoi ?
    — Tu peux me le faire amener, je pars en reconnaissance armée, il peut ...
«12...131415...23»