Galerie d'Art - Histoires de Sexe

Galerie d'Art

... Monique s’installa et les croquis recommencèrent, rapides. Elle changeait de pose si souvent qu’elle se dit que c’était aussi fatigant de poser couchée que debout…

Alors qu’elle tenait une pose avec une torsion du corps, les épaules tournées vers la droite et le bassin à plat, il lui demanda d’écarter les jambes. Elle eut conscience que, dans cette pose, son sexe était entièrement visible, y compris les lèvres et la vulve, aucun poil ne jetant une ombre discrète. Elle eut un peu honte mais n’osa pas le dire, même quand le peintre se déplaça avec son carnet de croquis et se tint debout à ses pieds. Elle sentait le regard sur son sexe, elle en était à la fois honteuse, gênée, mais elle commençait à aimer cette soumission aux désirs de l’artiste. Tout à coup, la sonnette tinta. L’artiste alla vers la porte, l’ouvrit.

— Bonjour, EDF, pour le relevé du compteur.
— Bonjour. Il est là, derrière la porte.

L’employé entra, vit Monique comme Monique le vit. Il eut un petit sourire et, discrètement, leva son pouce pour montrer à Monique qu’il appréciait cette vision. Malgré sa gêne, elle lui rendit son sourire.

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Lors de la deuxième séance, une semaine plus tard, le peintre lui demanda quelques poses drapée dans un drap, laissant toujours apparaître un peu de son intimité. Et il continua par d’autres poses plus exhibitionnistes. À chaque fois, Monique rougissait. Il venait de lui demander de s’asseoir à califourchon sur une chaise face à lui, le sexe bien en ...

... évidence, quand elle entendit un bruit dans la serrure et la porte s’ouvrit.

— Tiens, bonne surprise, dit le peintre. Mais je croyais que tu avais un rendez-vous jusqu’à la fin de l’après-midi.

Et disant cela, il embrassa l’arrivant sur la bouche. C’était un homme dans la quarantaine, les tempes un peu grisonnantes, habillé sans beaucoup de recherche mais visiblement sportif. En les voyant s’embrasser, Monique comprit pourquoi il n’y avait jamais eu de gestes déplacés ni de propositions sexuelles.

— Monique, venez, je vous présente mon ami. Et toi, voici Monique, ma muse pour mon nouveau travail.
— Je vois que tu as toujours aussi bon goût. Elle est vraiment très jolie, dit-il en la détaillant. Tu me montres ce que tu as déjà fait ?

Le peintre prit son carnet de croquis et feuilleta les pages sous les yeux de son ami.

— Elle est vraiment très belle. Tournez-vous un peu, Monique, que je profite moi aussi de cette vision.

Monique s’exécuta de bonne grâce, pivota et esquissa même quelques pas de danse. La nudité lui posait de moins en moins de problèmes et être là, nue, se montrer, on peut même dire s’exhiber, face à ces deux hommes, ne lui causait que du plaisir…

— Merci, lui dit l’ami en lui tapotant les fesses. Aviez-vous terminé ?

Le peintre regarda sa montre.

— Une petite demi-heure.
— Bien.

Et portant une chaise au fond de l’atelier, il ajouta :

— Je m’installe ici, faites comme si je n’étais pas là.

Les poses reprirent, le carnet se ...