1. Elle a joué, elle a perdu. (1)


    Datte: 10/03/2021, Catégories: Trash, Auteur: JadeJones, Source: Xstory

    ... excitants. Je me rappelle m’être masturbée en lisant ce qu’on s’était dit. On avait d’ailleurs rendez-vous aujourd’hui...
    
    Je ne lui réponds pas et essaye de marcher plus vite ; je ne veux pas lui parler, et je ne peux mentir : mes tatouages révèlent mon identité. Quelle idiote d’avoir mis de vraies photos de moi ! Une main attrape mon poignet ; trop tard.
    
    — Mais oui, c’est toi, Jade ! Je t’ai attendue, tu sais, à la gare. J’ai essayé de te parler aussi. Pourquoi m’avoir évité ?
    
    — Je... euh… je… C’était un jeu. Je n’ai jamais vraiment eu l’intention de te rencontrer, Romain.
    
    — Tu me vouvoies ! Et n’ose pas m’appeler autrement que « Monsieur » ou « Maître » ! Maintenant tu vas rentrer gentiment à la maison.
    
    — Non, je vais rentrer chez moi !
    
    — Tu m’as menti et tu t’es jouée de moi. Soit tu viens chez moi, soit c’est moi qui viens chez toi !
    
    Je ne sais que faire : une part de moi voudrait partir et ne plus jamais sortir ; mais l’autre, très curieuse et très coquine, a envie de le suivre sans aucune retenue.
    
    J’ai dû avoir un moment d’absence ; je suis maintenant dans un ascenseur, et Romain est en train de retirer sa ceinture.
    
    — Que vas… qu’allez-vous faire avec ça ?
    
    La peur reprend le dessus. Je ne sais pas pourquoi je suis là, dans un immeuble inconnu, avec un homme inconnu qui tient une ceinture à la main. Je ferme les yeux, prête à recevoir un coup de ceinture... Une brûlure sur la joue, mais pas de ceinture : celle d’une main. L’impact me ...
    ... fait tomber au sol. J’imagine que c’est ce qu’il voulait quand, toujours les yeux fermés, je sens la ceinture se serrer autour de mon cou. Un soupir de soulagement, un pic d’excitation : il ne reste en moi que de la curiosité. La peur a disparu.
    
    « Troisième étage. » annonce une voix de synthèse qui émane d’un haut-parleur invisible.
    
    On sort de l’ascenseur. Sans un mot, il me tire avec ce qui lui sert de laisse. On se dirige vers les escaliers où il me fait monter trois étages, la tête baissée et à quatre pattes, puis nous entrons dans un appartement. D’après ce que je vois, il est assez grand, propre malgré une odeur de tabac froid.
    
    Romain se met accroupi devant moi et me questionne :
    
    — Tu seras toute seule encore combien de jours ?
    
    — Dix jours, Monsieur.
    
    — Quelque chose t’oblige à retourner chez toi ?
    
    — Mes chats.
    
    — Est-ce que tu te souviens des scénarios que tu m’avais écrits ?
    
    — Il me semble, oui. Il y en avait trois.
    
    — C’est bien ce qui va se passer. Dans les neuf jours qui font suivre, tu seras là tous les jours.
    
    — Mais mes chats ?
    
    Une gifle.
    
    — Laisse-moi finir salope ! Ne me coupe pas la parole ! Donc je disais tu seras là. Une fois par jour nous irons voir tes animaux. Le reste du temps tu seras ma chose, mon objet comme c’était prévu. Je vais te citer les règles à suivre. Si tu les comprends, tu commenceras le premier scénario que tu avais écrit. Compris?
    
    — Oui Maître.
    
    — Pour commencer, tu ne t’adresses à moi que par le ...