LE VISITEUR
Datte: 10/03/2021,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Tamalou, Source: Hds
Monique n'essayait même pas de masquer ses pensées. Elle était convaincue que c'était un effort dérisoire et inutile.
Bien sûr, certains prétendaient qu'ils pouvaient se protéger en utilisant de l'alcool, des hallucinogènes ou un pouvoir mental.
Mais elle n'y croyait pas. Comment peut-on être sûr, lorsqu'on est sous l'influence d'un psychotrope, que l'on échappe au contrôle?
De toute façon, pour ce que ça servait ... Il n'y avait aucun signe de résistance de masse et personne ne semblait vouloir se libérer.
La préoccupation majeure de Monique, à cet instant précis, c'est qu'elle avait besoin d'être baisée. Pas baisée simplement.
Elle avait besoin d'une baise cosmique. Elle avait vraiment besoin d'exulter, de s'envoyer en l'air.
Elle en avait tellement besoin que ça la mettait mal à l'aise. Mais ça l'émoustillait aussi.
C'est à ça qu'elle pensait, l'esprit perméable, confiante, en attendant son visiteur.
Elle l'attendait dans le séjour de sa maison, près de la grande baie vitrée, rideaux grands ouverts, derrière des vitres qu'elle ne cherchait même plus à garder propres.
Elle était totalement nue, car c'était inutile de porter des vêtements, ni lingerie, ni accessoires coquins ou sexy.
Le visiteur n'en avait pas besoin. Il ne comprenait pas l'intérêt de ce genre de détail.
Sa réaction serait la même, qu'elle soit sexy ou non, sa seule préoccupation étant que ses vêtements n'empêchent pas la pénétration.
Elle imaginait son visiteur en mâle, ...
... mais elle ne savait pas s'il était masculin, ou féminin, ou les deux, ou ni l'un ni l'autre.
Mais cela n'avait pas vraiment d'importance, seule comptait la pénétration.
La pénétration ... Ooh, putain oui, magnifique, succulente, sublime, somptueuse, un truc de mâle dominant, alors son visiteur était devenu masculin dans son esprit.
Elle l'attendait, tremblante de fièvre et d'avidité, entièrement nue devant sa fenêtre, exposée au regard des passants.
Mais personne ne s'aventurerait ici avant l'heure convenue.
Elle avait dénoué et longuement brossé ses magnifiques cheveux roux, puis légèrement maquillé ses yeux verts et ses lèvres pâles.
Même si c'était parfaitement inutile, le temps passé à s'apprêter pour lui était un instant délicieusement troublant.
Ses seins lourds, gorgés de désir, se balançaient lorsqu'elle se dandinait d'un pied à l'autre.
C’était tout ce qu’elle pouvait faire pour s'empêcher de rouler ses mamelons turgescents entre ses doigts.
Mais elle ne voulait rien faire qui puisse déplaire à son visiteur. Qui savait ce qui pourrait troubler ses plans?
Elle pouvait voir son reflet dans la vitre. Son corps pulpeux, en forme de sablier. Sa fente aux lèvres épaisses. Ses cuisses musclées.
Il y a quelques mois à peine, elle ne se serait jamais exposée aussi effrontément. Mais beaucoup de choses avaient changées.
La pensée de ces temps nouveaux inonda sa chatte d'un nouveau flot d'humidité.
Cela ressemblait à un mauvais roman de ...