1. Après une déception amoureuse


    Datte: 09/03/2021, Catégories: fh, couleurs, grossexe, boitenuit, danser, Oral Auteur: Patricia Cammarena, Source: Revebebe

    Je souhaiterais vous raconter comment j’ai rencontré l’homme avec qui je partage ma vie depuis maintenant 20 ans, et que j’aime profondément, qui m’a fait de nouveau croire en l’amour et en la vie.
    
    Alors que j’avais 23 ans, j’ai rencontré un homme que j’ai aimé et avec qui j’ai eu une petite fille adorable. Malheureusement, cet homme a refusé de reconnaître sa fille et nous a quittées dès que je lui ai fait part de ma grossesse. Cette période a été très dure, et grâce à mes parents, j’ai pu surmonter cette épreuve et donner la vie à mon enfant.
    
    Pour autant, j’étais déprimée par cet acte lâche et totalement désenchantée sur l’amour. Me voyant perdre pied dans ma vie, tant sentimentale que sociale et professionnelle, ma mère a demandé à un de ses amis de me prendre à l’essai dans son entreprise de transport routier, pour un poste de secrétariat, une fois ma grossesse passée, ce que son ami accepta.
    
    Huit mois après la naissance de mon rayon de soleil, je passai un entretien concluant et fus embauchée comme secrétaire au sein de cette société spécialisée dans le fret routier. Ce travail me plaisait mais je n’arrivais pas à sortir de ma torpeur. J’ai tout de même lié quelques liens avec d’autres employé(e)s dont une jeune fille, de mon âge, engagée comme comptable. Carima était d’origine camerounaise. Une fille magnifique longiligne, avec une peau noire comme le jais. À l’époque, la diversité était moins présente en France, donc, elle ne passait pas inaperçue, et sa ...
    ... beauté ne laissait pas les hommes indifférents, au contraire. Au-delà de sa beauté, Carima était d’un caractère joyeux et dynamique et extrêmement chaleureuse. Nous avons noué rapidement une franche amitié, allant même jusqu’à nous voir en dehors des heures de boulot pour prendre un verre chez mes parents, qui l’ont acceptée les bras ouverts. Elle connaissait donc ma situation de mère isolée et savait que le départ du père de ma fille m’avait dévastée. Notre amitié était aussi forte malgré notre différence de couleur, en effet, mes parents nous appelaient le yin et le yang : elle noire et moi blanche et blonde.
    
    Un jour, voyant que j’étais particulièrement au fond du trou, elle me proposa de sortir en discothèque, ce qu’elle avait fait plusieurs fois auparavant, mais j’avais toujours refusé, tellement je broyais du noir et je me refermais sur moi-même. Mais cette fois, elle n’a pas lâché et devant son insistance, j’ai cédé, à regret sur le moment, n’ayant rien à me mettre pour sortir, ayant l’impression d’être hideuse depuis ma grossesse, alors que j’avais perdu mes kilos superflus en trois semaines, et surtout, n’ayant pas le moral pour m’amuser.
    
    J’appréhendais vraiment cette soirée. Le jour venu, fébrile, je me préparais pour sortir. Un pantalon de cuir noir, un chemisier rouge, coordonné à mes escarpins rouges et mon blouson de cuir noir, je suis prête à sortir même si je suis très stressée. Carima vient me chercher vers 22 heures et elle me fait la surprise de l’endroit ...
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