Harpagon, la fleur et le novice
Datte: 06/05/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
couleurs,
extracon,
nympho,
complexe,
jalousie,
Masturbation
Oral
fsodo,
bourge,
Auteur: Evelyne63, Source: Revebebe
... ne ferait pas mentir l’augure. Ne vous trompez pas : je ne guigne rien pour moi, mais s’il est l’ami de Betty, il est mon ami.
On ne rigole pas trop chez nous. On ne peut pas dire que Marc soit ce qu’on appelle un boute-en-train. De toute façon, ce genre de soirée à ambition littéraire déclarée n’est pas de celles où on s’éclate jusqu’à l’aube. Moctar bâille, pas trop discrètement ; je lui flanque un coup de coude dans les côtes, histoire de lui rappeler les bonnes manières, mode plaisanterie, bien sûr, mais je n’en montre rien et ris sous cape.
— Quoi ? Pourquoi ? qu’il hoquète sans comprendre.
Son incompréhension n’est pas faite pour enrayer mon hilarité. Je l’entraîne à l’extérieur. Nous contournons le bâtiment et atterrissons dans l’arrière-cour, un endroit d’où on ne peut pas nous entendre ni nous voir. Je me laisse aller et m’exclame et m’esclaffe à ma guise. Mon compagnon a déjà pigé ; nous glosons et pouffons ensemble. La communion dans le rire scelle notre pacte ; elle précède la galoche, qui dure et s’éternise… Moctar en remontrerait à beaucoup question souffle. Je tiens le chronomètre, allégoriquement s’entend, bien sûr, moins pour mesurer la performance que la durée de notre absence.« Nous avons bien une minute… » que je me pense ; c’est compter sans mon amant. Celui-là est inconscient, il a tôt fait de me déborder. Il veut plus.
— Vite fait, alors ! que je le supplie, un œil sur ma montre.
Un sein échappe du bustier. La robe est retroussée. Ma ...
... culotte gît sur une cheville. J’ai libéré l’autre de l’entrave afin de m’ouvrir en vue d’accueillir mon amant. Lui-même a défait sa ceinture et laissé choir son futal. Le slip suit le même chemin.
Il bande déjà. Son membre est fièrement dressé, prêt pour la célébration, notre célébration à nous. Le voir aussi arrogant, symbole d’un désir indéniable, me régale et me flatte. Mon amant m’enlace ; ses lèvres effleurent mon sein, ses mains empaument mes fesses. Juste quelques préliminaires affectueux, nous n’avons pas le temps pour une approche plus sophistiquée. Il vérifie cependant avant de célébrer : son doigt glisse dans ma fente, s’attarde sur le clito, le déloge, joue… Il musarde…
Décidément, il n’a pas compris que nous sommes pressés… D’autorité, je m’empare de son membre et le positionne comme il se doit. J’invite ensuite mon partenaire à faire fissa. Il obtempère. La pénétration est quelque peu cruelle ; j’ai failli laisser échapper un cri. Un cri de jouissance, je vous rassure ; je ne déteste pas être un peu rudoyée.
J’ai écrit plus haut que l’endroit est discret, que nous sommes inaudibles et invisibles. C’est vrai pour ce qui concerne Marc et les invités. J’ai oublié les gens de la cuisine ; ils sont deux : Suleyman est venu prêter main-forte à Timagoo. Je pense que c’est Suleyman que j’entraperçois. La porte est entrebâillée. Elle ouvre à quelques mètres d’où nous sommes. La pénombre m’empêche de voir les traits du visage ; je ne peux que présumer l’identité du ...