Croquer le diable par la queue
Datte: 07/03/2021,
Catégories:
extracon,
cérébral,
mélo,
fantastiqu,
Auteur: Barberousse, Source: Revebebe
... jusqu’ici.
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Pauvre Jean, il est tout penaud devant cette double jouissance partagée. Quelle leçon ! Enfin, le mot n’est pas tout à fait correct ; il pense que, techniquement, il aurait été capable d’en faire autant, mais à chaque fois qu’il avait essayé, il s’était reçu des remarques désagréables de sa belle qui avaient calmé ses ardeurs.
Il aurait pu être plus directif, plus dominant, mais après tout il la respectait, il avait sa dignité. En même temps qu’il « pense » ce mot, il éclate d’un rire cynique. Sa dignité à l’heure actuelle, c’est celle d’un cocu… et qui l’a bien cherché !
Chapitre 6 – Approfondissement du sujet
Vincent passe une nuit merveilleuse aux côtés de Laure. Sans s’en rendre compte, elle se retourne dans son sommeil et le prend dans ses bras. Elle se croit avec Jean et lui murmure :
— Mon amour, mon chéri, mon Jean je t’aime, tu sais…
— Oui, moi aussi mon cœur, lui répond Vincent sans se traumatiser de la méprise.
Très vite, elle se rendort complètement. Elle a un sourire satisfait et lui tourne le dos à nouveau. Il descend la couette et contemple une fois encore ses fesses. Il ne va pas tenir longtemps et il a encore envie de la prendre.
Il laisse glisser son doigt dans le sillon qui naît au creux de ses reins et il s’avance vers son anus qu’il caresse doucement avec la pointe de l’index. Elle ne se réveille pas. Il embrasse alors ses fesses comme il l’a déjà fait plusieurs fois au cours des quelques dernières ...
... heures et il les écarte progressivement.
Son petit trou s’offre à sa vue, même s’il le distingue mal dans la pénombre. Elle dort toujours. Sa bouche se pose sur ses fesses et s’approche du petit trou qu’il titille de la pointe de la langue. Cela la réveille brusquement.
— Mais qu’est-ce que tu me fais ? lui demande-t-elle.
— Je goûte aux saveurs les plus secrètes de ton intimité, ma chérie…
— Mais non ! Tu n’as pas le droit de faire ça, je ne me suis même pas lavée, s’insurge-t-elle.
— Et alors ? J’ai envie de te goûter ainsi !
— Mais Jean ne ferait pas cela, lui !
— Oui, mais je ne suis pas Jean : tu as dû t’en rendre compte maintenant…
— En effet, tu es beaucoup plus… entreprenant que lui, plus dominateur aussi… Enfin plus…
Puis, elle se reprend :
— Je ne devrais pas dire cela ; c’est mon mari et je l’aime… Il est gentil, toujours aux petits soins pour moi. Pourquoi ne puis-je prendre avec lui mon pied comme avec toi ?
— Ce n’est pas mon problème et cela ne doit pas t’empêcher de prendre du plaisir quand il n’est pas là… Tu as bien déjà dû avoir des aventures ?
— Non ! lui répond-elle.
Elle est comme vexée qu’il puisse mettre en doute sa fidélité ; enfin, sa fidélité… avant cette nuit.
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Ce court échange a apporté un peu de baume sur les blessures du pauvre Jean. Sa femme n’est peut-être pas totalement perdue pour lui. Il a beau lui en vouloir de sa conduite, il l’aime toujours, il n’y peut rien. Même dans les bras du diable (et de ...