1. Le déménagement


    Datte: 05/05/2018, Catégories: fh, ff, fhh, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, double, Partouze / Groupe Auteur: Resonance, Source: Revebebe

    ... lèvres autour du gland, elle sentit le jeune homme se raidir de tous ses muscles, elle reçut la violence de sa décharge, le sperme avait bon goût, il giclait au rythme des halètements étonnés de son partenaire.
    
    Elle n’en laissa pas perdre une goutte, toujours fixant le visage de son partenaire qui s’abandonnait à son plaisir, se détendant, sa tête tombant sur l’épaule de Carole.
    
    — Finalement, te voila fragile, pensa-t-elle.
    
    Carole n’eut pas le temps de savourer son ultime victoire, on sonna à la porte.
    
    — C’est mon collègue, dit le jeune homme. J’y vais.
    
    Alors qu’il descendait en se rajustant, Carole s’enferma, cette fois, pour s’habiller. C’est vrai, le jeune homme avait un travail à faire… elle aurait bien aimé l’avoir pour elle seule pour le reste de la matinée.
    
    Quelques minutes plus tard, elle descendit et aussi naturellement que possible proposa de faire un café. Elle évita soigneusement de regarder aucun des deux hommes en face, tout en se disant qu’elle se sentait infiniment mieux que la veille, certes pas assouvie, mais tellement plus libre, et aussi beaucoup plus sûre d’elle.
    
    D’un geste gracieux, elle se mit sur la pointe d’un pied pour attraper les tasses, puis se retourna vers la table, se trouva face au regard du plus âgé, où elle lut tout d’un coup beaucoup de choses… le désir, la connivence, un peu d’ironie. Evidemment, s’il lui avait semblé plus tôt que son jeune compagnon n’en était pas à son coup d’essai avec une cliente esseulée, qu’en ...
    ... était-il de celui-là, bien plus expérimenté ?
    
    Rougissante, elle baissa les yeux. Elle ne les releva guère pendant les minutes suivantes, assise avec eux à la table.
    
    Elle préféra remonter sitôt son café fini, mais réalisa qu’elle n’allait pas rester seule longtemps… Les deux hommes avaient les chambres à vider.
    
    Elle entendit leurs pas. Immobile, elle se tenait dans sa chambre, près de la fenêtre entrouverte. Le soleil brillait, la journée était belle.
    
    Les deux hommes entrèrent, puis s’immobilisèrent. Ils ne semblaient guère intéressés par le mobilier et les cartons de livres qui encombraient le sol. Ils la regardaient, elle.
    
    — Y a-t-il quelque chose que nous puissions faire avant d’emporter le lit ? demanda le plus âgé.
    
    Carole réalisa que la matinée allait être fatigante. Elle tourna la tête, regarda par la fenêtre, silencieuse une minute, l’immobilité de son corps en contraste de son cerveau, où revenaient en se bousculant toutes les images qui l’avaient occupé depuis vingt-quatre heures y compris, cette fois, les plus extrêmes.
    
    L’heure n’était plus à l’imagination… Carole fit face aux deux hommes.
    
    — Tout ce qu’il vous plaira, leur dit-elle.
    
    Et ce disant, elle fit tomber ses chaussures, puis commença à déboutonner son jean. Elle les repoussa vers le bas, ondulant pour en faciliter le passage, avant d’enlever une jambe, puis l’autre.
    
    Ils la regardaient sans broncher. Soudain hésitante, Carole s’immobilisa, n’osant aller plus loin. Que pensaient-ils ...
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