1. Le déménagement


    Datte: 05/05/2018, Catégories: fh, ff, fhh, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, double, Partouze / Groupe Auteur: Resonance, Source: Revebebe

    ... pu faire, en tout cas ! Je me disais juste que vous devez trouver cette partie du travail terriblement ennuyeuse. J’ai passé une journée et deux soirées à emballer le contenu des chambres et j’ai cru que je n’y survivrais pas.
    — Oh, vous savez, c’est une question d’habitude. On le fait en pensant à autre chose, et le temps passe vite.
    
    L’homme la regardait en souriant, et Carole lui rendit son regard et son sourire.
    
    — Je me demande si vos pensées rejoignent les miennes, pensa-t-elle,si oui, effectivement cela doit permettre de tuer le temps…
    
    Ils terminèrent leur emballage en milieu d’après-midi. Entre temps, Carole avait pique-niqué avec les deux hommes au milieu des cartons. Ils avaient apporté leur déjeuner, Carole avait prévu le sien.
    
    Ensuite, Carole regarda le rez-de-chaussée de sa maison se vider progressivement.
    
    Une bonne partie de ce qui avait été sa vie depuis des années disparaissait. La gorge un peu serrée, gênée aussi du peu d’utilité qu’elle pouvait avoir, elle s’efforça de ne pas gêner les deux hommes.
    
    Au cours de l’après-midi, cependant, elle réalisa que ceux-ci n’étaient nullement embarrassés par sa présence. À plusieurs reprises, elle surprit le regard de l’un ou l’autre s’attardant sur elle, et cela ne lui déplut pas.
    
    Les deux hommes s’en allèrent tard, ayant voulu s’avancer le plus possible dans leur travail. Sauf incident, ils auraient fini le lendemain midi.
    
    Assise sur une chaise dans la cuisine vide, à l’exception du ...
    ... réfrigérateur et de la cuisinière qu’ils lui avaient laissés pour ses derniers repas, Carole eut un moment de déprime, se sentant étrangère chez elle.
    
    Elle alla se coucher de bonne heure. Seule dans son lit, elle pensa à nouveau à sa journée, et aussi au surprenant plaisir qu’elle avait fini par prendre à la compagnie des deux étrangers, qui restaient son seul soutien, de par leur présence solide et chaleureuse, au milieu de la disparition de son monde familier.
    
    Pourquoi était-elle seule ce soir ? Une vague de ressentiment l’envahit à nouveau, qu’elle repoussa. Elle était assez grande pour se débrouiller avec « ses » déménageurs, et après tout la tâche s’avérait moins désagréable que prévu. Elle songea qu’elle serait plus en forme et aurait meilleure mine le lendemain. Alors que le sommeil la gagnait, ses fantaisies du matin revinrent l’accompagner, jusqu’à ce qu’elle s’endorme.
    
    Le lendemain matin, Carole se laissa encore surprendre par la sonnerie de la porte. Décidément, les deux compères avaient la désagréable habitude d’arriver un peu plus tôt que convenu. Mais non. Regardant l’horloge, elle réalisa qu’il était presque l’heure. Elle finissait juste son petit déjeuner, et cette fois dut ouvrir en robe de chambre. Seul le plus jeune des deux hommes se trouvait là, visiblement venu à pied de son hôtel. Il expliqua que son compagnon arriverait un peu plus tard, après avoir fait quelques formalités. Pouvait-il commencer à ranger les chambres ?
    
    Carole l’y invita, monta devant ...
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