1. Les yeux clos


    Datte: 22/01/2018, Catégories: fh, inconnu, fsoumise, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme fgode, Oral Auteur: Thor, Source: Revebebe

    Nue. Encore plus nue que nue, debout, avec ses grandes bottes et ses mi-bas qui lui lèchent les jambes. Jambes qui s’échappent de l’écrin, remontent doucement vers sa fourche offerte, pas encore avide. Fourche, appel à la dévastation de doigts, de mains, de sexes dressés, de godes improvisés avec tout ce qui est long et bon. Ses deux trous sentent bon l’avant l’amour, la candeur, la peau lisse douce et innocente. Ils sentent les baisers légers qui les feront lentement basculer dans la folie joyeuse de l’ouverture à l’inconnu. Ils sont encore comme vierges, mélancoliques.
    
    Elle s’est mise en scène ainsi, sur injonction de son amant.
    
    Au dessus, ses seins, raides et durs de fantasmes. Ils attendent. Leurs pointes sont deux phares qui transpercent l’obscurité à la recherche d’un contact, d’une douceur, d’une peau, d’un pincement de joie. Ils sont tendus, vivants. Ils palpitent, ils espèrent, ils palpent l’air. Ils veulent être deux aimants imparables, cherchent le moule qui va les pétrir, les malaxer, les mélanger de sensations exquises, fortes, douces, piquantes.
    
    Son amant, son amour va monter et la découvrir ainsi. À moins qu’il ne lui offre la concrétisation de son fantasme et qu’il se fasse remplacer… Elle n’aurait jamais dû lui raconter… Elle n’ose y croire, cette hypothèse la terrorise…
    
    Encore plus haut son visage. Les yeux recouverts d’un bandeau, les lèvres en attente. Tout son corps est attente du contact. Ses mains au-dessus de la tête achèvent son abandon ...
    ... total à la nuit de ses yeux clos, sa cambrure vibre d’être aussi indécente.
    
    Un corps monte les marches de la mansarde où elle attend. Connu ou inconnu ? L’excitation monte lentement, chaque marche gravie augmente l’afflux de sang dans son corps, elle sent son sang irriguer chaque parcelle de sa peau, éveillant un désir diffus… Son sang l’enveloppe d’une caresse intérieure étrange, la caresse du désir qui monte au gré des marches franchies.
    
    Elle va être découverte là, dans quelques secondes, nue, bottée, yeux bandés, cambrée, dressée, offerte. L’image qu’elle va offrir la ravit, son propre fantasme la submerge, son sexe s’humidifie d’un coup à la pensée d’une possession brutale et douce. Elle se contemple mentalement, imagine ses seins dressés qui se tendent encore plus à cette évocation. Elle écarte légèrement les jambes pour accentuer son érotisme et pour soulager la tension qui l’habite. Elle visualise ses fesses dont la cambrure accentue la valeur, la chaleur l’envahit, ses joues sont rouges, elle est extatique de honte.
    
    Son impudicité l’affole.
    
    Soudain on est là. On doit la regarder, la scruter, la violer du regard. On doit jouir de la parcourir des yeux en toute tranquillité. On doit l’imaginer soumise à des caresses étranges. On doit échafauder des plans pour la soumettre totalement à la lubricité.
    
    Des bruits. Un corps qui prend ses aises lentement à côté d’elle. Elle n’est plus qu’une oreille qui guette, essayant de reconnaître des bruits familiers… On la ...
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