Mon stage chez Jasmine - Histoires de Sexe

Mon stage chez Jasmine

C’est le plus beau jour de ma vie : je viens enfin de décrocher mon premier stage ! Tout excité, je me rends au lieu indiqué par la convocation et frappe à la porte. Un mec patibulaire m’enjoint d’entrer et de le suivre. On arrive dans un bureau.

— Assis ! il m’aboie dessus en me montrant la chaise.

Eh bien, sympa l’ambiance ! À peine je me suis dit ça qu’une porte dérobée s’ouvre et qu’une grande nana parfaitement canon, moulée dans une combarde argentée sexy en diable fait irruption dans le bureau et se dirige d’un pas martial vers moi.

— Bonjour Ted. Je suis Jasmine, ton superviseur.

Son ton sec claque comme un fouet.

— Je vois que c’est ton premier stage. Que sais-tu du job ?

Elle m’intimide carrément et je déglutis un coup dans le vide.

— Ben, euh… je bafouille. Faut empêcher le client de faire des conneries, en gros… C’est ça ?
— C’est ça. Tu gardes tous les paramètres bien à l’œil et tu interviens dès que ça te semble louche. Pas de quartier. Les gars d’en bas ne vont pas se gêner pour te mettre les bâtons dans les roues s’ils en ont l’occasion, crois-moi.

Une nana comme ça, je la crois sur parole pour tout ce qu’elle veut. Les gars d’en bas, c’est les types qui sont payés pour que le client en fasse, des conneries, et ça m’a pas l’air d’être des rigolos. Elle ajoute, toujours aussi sèchement :

— Je vais faire le tour avec toi de tout ce qu’il y a à savoir puis je te laisse te débrouiller seul pendant une heure. On n’est qu’en début de ...

... soirée, en général c’est plutôt calme à cette heure.

Elle remarque alors que je ne la regarde pas tout à fait dans les yeux.

— Dis ! Tu es sûr que tu es fait pour ce job ? elle me lance, glaciale.
— Pardon, Madame. Si, si, ça ira. Pardon, je bredouille benoîtement en remontant le regard.

La vache, ça rigole pas ici… Je sais encore me tenir, non mais. Pas ma faute si la grande Jasmine et sa croupe d’enfer me remuent les tripes. Mais elle a raison, faut que je me calme sinon je vais me faire jeter.

On passe dans la pièce à côté. Le mur est couvert d’écrans et de cadrans, et devant lui se trouve une table de commande bourrée de boutons, de manettes, de potentiomètres et de loupiotes de toutes les couleurs.

— Bien, elle me dit. Pour ce début on va faire simple, ça ne sert à rien d’entrer dans les subtilités. De toute manière ce n’est que plus tard dans la nuit que ça peut devenir critique ici.

Elle m’explique alors en diagonale à quoi servent les principales manettes, ce que montrent les écrans, etc. Ça semble pas sorcier. Ce qui l’est nettement plus, c’est de rester attentif à ses paroles.

— Le plus important, elle ajoute d’une voix d’un coup forte pour recapter mon attention, c’est d’être vigilant. Si on réagit rapidement, on arrive à désamorcer la plupart des situations avant que ça ne s’emballe.
— Et si ça s’emballe ? je lui demande, un brin provocateur, en me disait que moi, je l’emballerais bien.
— Je te le répète : on n’est pas aux heures critiques. Et ...