La maîtresse vierge - Histoires de Sexe

La maîtresse vierge

... pouvait libérer. Ses bourses étaient douloureusement gonflées et le gênaient même pour marcher. D’habitude enchanté de sentir sa virilité, il éprouvait un impérieux besoin de soulager cette pression. Cette fois, elle ne refusa le vol d’un baiser lorsqu’ils empruntèrent l’ascenseur pour regagner leur chambre. Elle se hissa même sur la pointe des pieds pour venir cueillir une pointe humide de douceur ce qui n’arrangea pas la situation de Daniel. La quasi-absence d’intimité le renvoyait vers des calculs confus où Béatrice l’aiderait à soulager ce qui était à présent une gêne. Et elle qui restait câline, après ces deux orgasmes de l’après-midi !

— Quelle santé ! pensa-t-il, en ajoutant intérieurement que c’était plutôt une sacrée bonne nouvelle.

Respectant leur pacte de chasteté, il avait gardé son slip au moment de se déshabiller et de se glisser sous les draps. Béatrice aussi avait sorti une sage petite culotte blanche de son sac, cependant qu’elle lui offrait le spectacle réjouissant de ses petits seins fermes et haut perchés.

— Eh bien toi ! lança-t-elle amusée.

Il regarda à droite et à gauche, et suivant le regard de Béatrice, avisa le gland gonflé de son sexe qui pointait hors de son slip. Il tenta de le faire glisser sous le jersey mais son membre bandé ne tint pas en place.

— Ça ne fait rien, dit Béatrice, j’ai mis ma ceinture de chasteté. Enlève ton slip si tu préfères, ajouta-t-elle en essayant de cacher sa violente curiosité de pouvoir jeter un œil ...

... sur l’objet de tous les désirs et de toutes les frustrations des jeunes filles de bonne famille à qui l’on recommande pour ne pas dire impose l’abstinence.

Daniel se mit à genoux et fit maladroitement glisser le slip sur les jambes et le lança à la volée sur le fauteuil.

— C’est bien un garçon ! pensa-t-elle.

Décomplexé par les mots choisis de sa partenaire, Daniel entreprit une courte leçon d’anatomie :

— Regarde comme il fait le beau, il est gonflé à bloc… d’amour ! fit-il en montrant le gland dressé du bout du doigt.

Il était trop indisposé pour ne pas avoir l’idée de se masturber devant elle, qu’importe ce qu’elle en penserait, il avait absolument besoin d’une éjaculation ; mais il se sentait en confiance, et capable d’audace.

— Tu veux le toucher ? proposa-t-il pour gagner du temps et mettre au point un stratagème qui amènerait Béatrice à satisfaire ses désirs les plus fous.

Elle se décida sans trop d’hésitation et approcha la main. Il la laissa libre de l’exécution de ses mouvements : elle toucha le gland violacé et se retint un instant.

« C’est gros, pensa-t-elle, c’est chaud aussi… »

Elle fit de sa main un délicat fourreau qui emprisonna la hampe de sa verge, et la fit insensiblement aller et venir. Daniel n’en revenait pas et l’imitant dans ses ébats, respira plus fortement. La candeur du geste hésitant ne fit qu’amplifier les sensations érotiques de Daniel.

— C’est marrant ! Je me suis toujours doutée de comment ça pouvait marcher ce ...