1. La maîtresse vierge


    Datte: 04/03/2021, Catégories: f, fh, ffh, bizarre, vacances, amour, pied, chaussures, Masturbation intermast, fgode, préservati, pénétratio, fdanus, fsodo, init, Auteur: Joker, Source: Revebebe

    ... jambes légèrement écartées. Elle s’obligea à résister à la tentation de la masturbation, tandis que la légère fraîcheur de la chambre faisait frissonner sa peau et se dresser la pointe de ses seins. Elle résista si bien qu’elle finit par s’endormir, l’esprit habité de rêves si étranges qu’elle ne s’en souviendrait sans doute jamais. Elle se sentait éternelle. Elle n’attendait plus que le plaisir, car parler d’Amour l’inquiétait.
    
    Au petit matin, un souffle d’air la fit frémir et la tira de sa torpeur. Son esprit reprenait le dessus et analysait : « Tu es nue comme Eve, couchée au-dessus de tes draps, il fait frais mais tes pieds sont douillettement protégés ».
    
    « Je deviens folle avec ces histoires », pensa-t-elle.
    
    Elle se força encore à l’immobilité et ne bougea pas ; elle se laissa envahir par la sensation de fraîcheur du petit matin, alors qu’une pâle lumière filtrait à travers les rideaux. Un volcan avait pris la place de son sexe dont l’éruption ne serait bientôt plus contrôlable. Le sang battait à ses tempes et sa tête dodelinait sur l’oreiller.
    
    — Oui, oui, ouiiii ! suppliait-elle sourdement.
    
    À présent, elle voulait les longues mains de Daniel, maintenant, elle espérait sa bouche, sa langue, immédiatement. N’y tenant plus, elle replia une jambe, défit nerveusement la bride du sabot, le saisit à deux mains et se caressa intensément. L’orgasme s’étouffa dans ses râles. Sa poitrine animée de spasmes profonds s’apaisa, et elle glissa dans le monde inconscient ...
    ... des rêves profonds.
    
    Elle se traita de tous les noms lorsqu’elle découvrit l’heure avancée sur les aiguilles de son réveil. Elle abandonna d’un bond les draps froissés, passa en coup de vent dans la salle de bain et dut faire l’impasse sur le petit-déjeuner. Un aléa ne venant jamais seul, Béatrice tomba à la sortie de son immeuble sur les deux plus grandes intrigantes de son entourage.
    
    — Ohlala ma chérie, tu n’es pas en avance !
    — Tu es tombée du lit ? Ou peut-être es-tu amoureuse ? renchérit sa camarade.
    
    Répondre ou ne pas répondre n’aurait rien changé à l’affaire, dans l’heure qui allait suivre, tout le monde saurait que la sage Béatrice avait été aperçue sortant en catastrophe de chez elle, maquillée en vitesse, le cheveu désordonné et la mine tirée.
    
    — Allez dis-nous qui c’est ! continuèrent les deux curieuses.
    
    Béatrice haussa les épaules, prétexta un quelconque rendez-vous et donc son absence des bancs de la fac ce matin-là. L’esquive ne fit que rajouter à la suspicion que les deux « bonnes copines » ponctuèrent d’un :
    
    — On a compris ! Va le rejoindre ton tendre !
    
    Tournant les talons, Béatrice s’engouffra dans le premier bistrot venu et commanda un café serré. Il lui fallait quelque chose de fort (plus fort que son sacro-saint thé de Ceylan) pour émerger de sa torpeur. Sa tête bourdonnait de divers scénarios aussi absurdes qu’improbables ; elle était écartelée entre le projet de rompre avec cette phase étrange de son passé récent et la tentation de ...
«12...151617...43»