1. La maîtresse vierge


    Datte: 04/03/2021, Catégories: f, fh, ffh, bizarre, vacances, amour, pied, chaussures, Masturbation intermast, fgode, préservati, pénétratio, fdanus, fsodo, init, Auteur: Joker, Source: Revebebe

    ... bredouilla Béatrice tout en s’asseyant, c’est juste pour la maison.
    — C’est un très bon choix, mademoiselle, voyez le pied est bien maintenu et vous pouvez même rabattre la bride comme ceci sur le talon. De plus les perforations de ce modèle aèrent bien le pied.
    
    La vendeuse avait bien perçu la gaucherie de Béatrice, plus habituée aux escarpins qu’aux sabots.
    
    — Beaucoup de jeunes femmes en portent chez elles, je vous assure. Moi-même je ne saurais plus m’en passer. Faites quelques pas, vous verrez comme ils sont confortables, encouragea la vendeuse.
    
    Béatrice qui était un peu revenue à elle se découvrait prise au piège dans ce magasin ; le moment était sublime, mais il fallait maintenant en sortir au plus vite avant qu’on ne la reconnaisse avec ses invraisemblables sabots blancs aux pieds.
    
    — C’est bon, fit-elle, je prends ce modèle.
    — Nous les avons en rouge et en bleu mademoiselle, voulez-vous les voir ?
    
    Béatrice déclina l’offre tout en tortillant le pied dans son mocassin.
    
    « Encore un piège », pensa Béatrice en attrapant le sac imposant que lui tendait la vendeuse, sur lequel était inscrite en grosses lettres colorées la marque de sa nouvelle acquisition.
    
    Sitôt passé le coin du pâté de maison, elle roula le sac sous son bras et prit le plus court chemin jusqu’à son appartement. Elle avala quatre à quatre les escaliers, claqua la porte et s’effondra sur son lit, toute habillée. Elle reprit peu à peu son souffle et se traita d’idiote. Face à ces ...
    ... situations de désordre, Béatrice ne connaissait qu’un remède miracle : le thé. Le temps de faire bouillir de l’eau, de choisir une tasse adaptée à l’humeur du moment de laisser infuser puis faire fondre lentement un demi-sucre, elle retrouva son calme et ses esprits, ses idées se réordonnaient, et elle y voyait plus clair.
    
    Mais cet après-midi, ce qu’elle voyait très clairement, c’était ce sac et la boîte à chaussures qu’il contenait, posé sur la table basse à côté de la théière fumante. Comme si ce fut un fruit défendu, elle approcha la main de la boîte et souleva lentement le couvercle. Une senteur soutenue de cuir se dégagea, elle se pencha même en avant pour mieux saisir l’odeur. Mais elle referma la boîte aussitôt pour se concentrer sur sa tasse de thé. La tasse finie, elle n’arrivait toujours pas à décrocher son regard de la boîte : au plus profond d’elle-même s’opposaient la tentation violente de se saisir de la boîte et de l’envoyer voler de l’autre côté de la pièce, et la non moins violente tentation de se caresser, en souvenir des étreintes de son compagnon délaissé.
    
    Ce qui était fait était fait, et cette boîte symbolisait les efforts qu’elle avait faits sur elle-même pour vaincre ses idées reçues. Elle entrouvrit à nouveau le couvercle, dégagea le papier de soie crissant et découvrit le galbe d’un sabot. Elle le saisit et le fit jouer dans sa main. Elle en découvrit les moindres détails : la semelle de bois blond était protégée sur toute sa longueur par un patin en ...
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