Retour sur terre et conséquences
Datte: 04/03/2021,
Catégories:
grp,
couplus,
cocus,
vacances,
amour,
jalousie,
dispute,
Partouze / Groupe
confession,
Auteur: Jeanpas, Source: Revebebe
... voulais un deuxième round ? Pour ta queue ? Mais elle est banale, ta queue, simplement banale ! Celle de Max est plus grosse si tu veux savoir ! Non, je voulais recommencer pour avoir une chance de prendre du plaisir. Au départ, c’est ça que je voulais. Jouir. Mais monsieur était rincé, plus rien dans le sac ! Alors c’est pas la peine de te faire des illusions, y aura jamais de deuxième fois.
— Salope, tu vas voir !
Il m’a collé une gifle. J’ai été conne, j’aurais dû m’y attendre, mais j’étais hors de moi. Qui, dans cette assemblée de machos pouvait comprendre qu’une fille puisse avoir envie d’avoir du plaisir avec un mec sans que ça remette en cause le reste de sa vie ? Mon corps est à moi, il n’y a que les hommes à ne pas le savoir. Pourtant eux, ils n’hésitent pas à baiser dans tous les coins.
La tablée de mes copains a déboulé plusieurs gars se sont interposés entre Nicolas et moi. Ils m’ont entourée, deux d’entre eux m’ont raccompagnée chez moi. J’ai pris une douche et j’ai réfléchi. Honnêtement, j’étais déçue. J’avais le sentiment de m’être mis en danger pour rien, je ne savais pas comment en parler à Max tout en sachant qu’il l’apprendrait très vite puisque nos amis communs étaient au bar où on s’est frités. Je suis restée dormir chez moi et le lendemain, Max me prenait le chou en me reprochant de ne pas lui en avoir parlé, de ne pas le respecter. Il n’avait pas tort, mais je me suis braquée, je lui ai rappelé que moi seule pouvais décider de mes partenaires, ...
... que j’avais fait une erreur, mais qu’on apprenait toujours, même de ses erreurs. Il a eu l’air peiné, m’a demandé de le laisser réfléchir quelque temps et de rentrer à ma chambre pour l’instant. Depuis, je n’ose plus l’appeler, je n’ose plus lui parler et je suis très malheureuse, car je ne pensais pas que ça le blesserait autant.
Justine regarde Maxime.
— Je t’aime Maxime, j’ai besoin de toi. Ta mère m’a parlé de mes besoins, de ce qu’elle a vécu à mon âge. Je pense que ça m’a aidée à prendre conscience de ce que je t’ai imposé. Je suis désolée, je te présente mes excuses et je te promets que je ne recommencerai pas ce genre de connerie. Comprends-moi bien, je n’ai pas dit que je ne coucherai jamais avec d’autres hommes, mais que ce sera pour plus tard, quand on aura exploré tout l’espace de notre amour et qu’on sera d’accord. Comme tes parents. C’est toi que j’aime.
Des larmes gouttent à ses paupières. J’admire cette jeune fille. Elle sait qu’elle a fait une bêtise, mais elle ne lâche rien quant à sa liberté future. Pourtant, elle aime Maxime, ça se voit. Lui, il fond, il la prend dans ses bras et la serre longuement contre lui. Il lui murmure des choses dans l’oreille, la fait sourire, remet de la vie dans ses yeux. Sophie intervient doucement :
— Bon, je crois qu’il est temps de passer à table.
Tout est rentré dans l’ordre. Max est fou de sa Justine et elle, si elle a été sollicitée par deux ou trois gars flairant la bonne affaire, n’a pas voulu renouveler ...