L'invasion Ch. 03 - Histoires de Sexe

L'invasion Ch. 03

... pas donné d'heure, elle sait que tu es ici. Ne t'en fais pas.

— S'il vous plait, laissez-moi y aller.

Marta sourit.

— Tu es si mignon, comme si tu avais les yeux plus grands que le ventre. Soit, salue tout le monde.

Fébrilement, je passe devant chaque femme et lui dis au revoir, d'une manière mécanique. C'est trop.

Marta m'emmène à la porte et me laisse sortir. Je me jette sur mes affaires dans la pelouse, et enfile mon short puis mon T-shirt. Finalement, j'aurais bien aimé rester un peu plus. Je trouve mes sandales.

— A bientôt, me dit Marta.

Je vais sur le trottoir. Quelle aventure, je commençais à m'habituer, c'était génial, et puis ces trois autres femmes sont arrivées.

Je marche lentement dans la rue et une voiture s'arrête à ma hauteur. La vitre descend et j'aperçois deux autres grandes Noires.

— C'est toi que nous avons vu dans le parc, n'est-ce pas?

— Euh... Je ne sais pas.

— Allons, tu es le seul mâle de la région, ce ne peut être que toi, tu ne dois pas être honteux, tu es très beau à voir.

— Merci, réponds-je.

— J'espère que nous aurons le plaisir de nous revoir. La prochaine fois que je te vois dans le parc, nous viendrons à ta rencontre.

Elles rient et démarrent. Je poursuis jusque chez moi. La voiture de ma tutrice Nathalie se trouve juste devant l'entrée. J'entre dans la maison par derrière, et aperçois Nathalie dans la cuisine. Elle vient tout de suite à ma rencontre et m'embrasse.

— Tu as fait bon voyage? ...

... Demandé-je.

— Excellent. Tu arrives juste à temps pour le repas. Viens t'asseoir.

Nous sommes l'un en face de l'autre. Elle me sert un plat.

— J'ai vu quelques amies, cela m'a fait du bien. Ici, nous sommes toujours tous les deux, et cela fait longtemps que je ne peux plus discuter avec personne.

— Et nos voisines, Marta?

— Ce n'est pas mon amie. Et puis, tu as vu leur taille? C'est difficile d'avoir une conversation avec de si grandes femmes.

— Je ne trouve pas, réponds-je distraitement.

Au contraire, je trouve cela génial.

— Si tu aimes cela, tant mieux pour toi. Ecoute, cette année, ma sœur m'a invitée à Nice. Je vais aller la rejoindre, me changer d'air. Je viens de discuter avec Marta, tu aimerais rester ici?

— Oh oui, merci.

— Tu n'aurais pas aimé voyager un peu? Tu ne sors jamais.

— J'aime bien ici.

— J'en suis ravie, j'ai vraiment besoin d'un changement. Marta m'a dit que tu te plaisais bien avec elle, tu étais au sauna et hier chez elle?

— Oui, c'était génial.

— Tu pourras donc rester ici. Mais je ne peux te laisser seul si longtemps, je préfère que tu sois gardé. Marta m'a conseillé une de ses amies.

— Oui? Prétends-je ne rien savoir.

— Cette dame viendra loger ici pendant quelques temps, elle me remplacera. Je pense que ce sera bien pour toi aussi d'avoir du changement. Et Marta m'a dit que tu t'entendais bien avec elle. Tu sais, j'en suis très contente.

— Je ne vois pas de problème à avoir une remplaçante. Il fait beau, ...