Un cycliste 6 Fin
Datte: 28/02/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Accent, Source: Hds
... inutile de m’attirer dans un de tes pièges, je ne couche pas.
Je prends du galon, plusieurs fois elle me désigne comme son mari. Avant elle revendiquait haut et fort les mots " compagne et compagnon". Me proposera-t-elle le mariage ? Mais a-t-on vu un séducteur se reconnaître battu ? L’élégant devient goujat :
- Charlene m’a pourtant garanti le contraire. Louis lui a raconté par le détail vos ébats dans le parc. Tu as ébloui le gamin. Alors tu feras un petit effort pour moi. Pourquoi pas maintenant et ici. Tu m’as assez mené en bateau. Approche. Tu sais encaisser mais tu oublies de rendre la monnaie.
De quoi parles-tu ? La première fois j’avais de quoi payer mon repas. Tu as voulu payer, cela ne m’engageait pas à coucher, je pense. La deuxième fois, considérant que mes règles ne me permettaient pas de satisfaire vos appétits, j’ai voulu vous quitter avant le repas. Tu as encore insisté pour m’inviter au repas. L’offre n’avait-elle pour but que de m’obliger à une relation amoureuse ?
- Oh ! Mais tu oublies les 300 euros que j’ai versés à Charlene pour prix de tes services.
- Charlene m’a vendue ? Première nouvelle. Elle a encaissé 300 euros, je l’ignorais. C’est donc elle qui te doit « des services ». Tu te trompes d’adresse
- Mais tu te fous de moi!
- Non, Georges, reste assis. Je ne veux paahaaahaaahaaaahçaaa. Georges arrête, c’est un viol. Non ferme ton pantalon. Il n’est pas question que je te suce ou que je t’astique. Pas ça, pas mon ventre, non. ...
... Lâche ma culotte. Mmm je mords si tu forces ma bouche.Au secours !
- Ah ! Tu préfères que je te saute sur ce canapé. Viens, petite pute, je veux ce que j’ai payé. Écarte les cuisses.
- Non, je ne veux pas
Cette fois je bondis. Zorro est arrivé, je n’ai pas de lasso mais la rage au cœur et je hurle. Mon cri effraie le saligaud. L’entreprise lui semblait facile. L’agresseur lâche prise, fait face et demande
- Qui c’est celui-là ? Tu as combien d’amants dans tes tiroirs, salope.
Il encaisse un crochet du droit qui me broie les doigts et il entend peut-être la voix de Lili :
- C’est mon mari. Laurent, tu es là. Dieu soit loué.
Je pousse le bourgeois à moitié déshabillé vers la porte, je le jette à la rue. Un autre énergumène s’annonce :
- Je suis Alain, maintenant c’est mon tour ! A moi la salope.
Ce mot a le don de me faire sortir de mes gonds, je me fais mal à la main gauche en lui faisant sauter deux dents et je lui crie pour qu’il comprenne malgré sa douleur
- Moi, je suis son mari, dégage sale petit con !
Charlene apparaît, ramasse une incisive. Je la tire dans l’entrée:
- Charlene, si on allait au commissariat porter plainte pour proxénétisme ?
- Tu es fou.
- Vite, rattrapons Georges à qui tu dois 300 euros ! Qu’est-ce que cette histoire ?
- Tiens, les voilà. Je pourrais parler à Lili.
Liliane avance et lui montre la porte. Charlene saisit le message déguerpit et rejoint Georges qui se reboutonne plus loin sur le trottoir. Ils ...