1. Oh! Je suis une putain ! (6)


    Datte: 28/02/2021, Catégories: Transexuels Auteur: Julien699, Source: Xstory

    Je m’habituais à ce qui m’arrivait.
    
    Mike me demandait quand il le voulait. Il passait me prendre à la fac, parfois, il entourait ma taille de son bras de géant pour m’emmener vers sa voiture, sous le regard des gens. Ensuite, il me tenait la main, la posait parfois sur sa jambe pendant qu’il conduisait. Avec le temps, il m’est arrivé de la poser instinctivement sur sa cuisse dès qu’il commençait à rouler. Je le sentais gonfler jusqu’à arriver devant chez lui. Il sortait de la voiture, le jeans déformé par sa trique, et il me tenait la main en traversant la route pour arriver devant chez lui. Je le regardais du coin de l’œil, je baissais les yeux au début pour ne pas regarder autour de moi, mais ensuite, je m’en foutais, pire, des fois j’en étais... fier ? Je ne sais pas, en tout cas, j’ai pris pour habitude d’être à sa merci, de le laisser profiter de moi quand il en a besoin, de partager son lit, de lui offrir mes jambes, ouvertes ou fermées, de me tendre et de me détendre quand il le souhaite.
    
    Je suis à lui et c’est devenu un acquis sans même qu’on ait eu à en parler.
    
    A force de prévoir sa venue à la fac, je porte des chaussures de sport, à défaut de porter des talons pour ne pas me faire remarquer, quoique je voyais clairement le regard des hommes s’attarder sur mes hanches que je bougeais selon la démarche procurée par les hautes semelles. Selon mon amie Céline, mes fesses sont celles d’une femme « bien fourrée ». Elle n’a pas tort, je remarque qu’avec le temps ...
    ... et ce que Mike me fait, mes fesses prennent du volume, je le sens quand je m’assois, quand je m’habille, quand je marche et, surtout, quand il me prend. Il fournit plus d’efforts, pour me tenir, pour me soulever, il s’acharne davantage sur mes fesses, me les claque et me les presse fort. Il s’y accroche pour pouvoir me chevaucher et il ne me fait part d’aucune pitié.
    
    Il s’excite davantage quand je mets un short très court ou un jeans moulant, il suffit que je m’oublie à m’accroupir pour ramasser quelque chose pour qu’il profite de l’occasion et se colle à moi, avant de ne plus me lâcher, jusqu’à se vide en moi, ou sur moi, après m’avoir souillée et mise hors de moi-même.
    
    Les jambes galbées, les hanches arrondies, le ventre plat, la poitrine sensible, les lèvres pulpeuses et légèrement pendues, le regard fuyant et les cheveux mi-longs, quand je m’allongeais dans le lit de Mike et que je surprenais mon reflet dans la glace de l’armoire, je rougissais en me mordant les lèvres. Mike montrait parfois des signes de tendresse et commençait même à être jaloux. Une fois, il était garé et attendait que je lui achète ses cigarettes. Le vendeur du bureau-tabac me demandait comment je m’appelais, c’était un beau garçon aux yeux clairs et au teint mâte, on dirait qu’il venait des îles, il n’avait presque pas sa place dans ce décor de journaux, de friandises et de parfums bon marché. Je répondais sincèrement à ses questions en m’appuyant contre le comptoir. Le client derrière moi s’est ...
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