Le Shampouineur de Lilas
Datte: 27/02/2021,
Catégories:
f,
fh,
fplusag,
jeunes,
coiffure,
cérébral,
ffontaine,
Masturbation
massage,
facial,
pénétratio,
Auteur: Fantasio, Source: Revebebe
C’est à dix-huit ans que Louis Gardan avait pris conscience de l’étonnant pouvoir qu’il détenait au bout de ses doigts.
C’était un garçon timide et réservé qui ne s’intéressait pas trop aux filles, moins par manque d’appétit que par une incapacité paralysante à partir à la découverte de ces mystérieusesterra mulieres qui lui paraissaient inaccessibles. Son père les avait quittés peu après sa naissance, et il vivait seul avec sa mère au-dessus de « L’accroche-cœur », le modeste salon de coiffure que tenait cette dernière près de la Porte des Lilas.
Depuis son plus jeune âge, il y avait passé le plus clair de son temps, lisant, faisant ses devoirs tandis que sa mère s’occupait des permanentes des bourgeoises du quartier, lui donnant un coup de main par-ci par-là, balayant le salon, prenant les réservations, apportant le café aux clientes qui le gratifiaient d’un pourboire qu’il recevait en rougissant.
Et maintenant qu’il fréquentait la fac, des pourboires, il en avait vraiment besoin.
Et puis, Sylvie était arrivée. On était au début des années soixante-dix et par contraste avec la clientèle de mères de famille à la libido ensommeillée, la vingtaine libérée de Sylvie avait amené une grande bouffée de fraîcheur dans l’atmosphère tristounette du salon. C’était l’année des « Valseuses », et Sylvie n’était pas sans rappeler la Marie-Ange interprétée par Miou-Miou qu’on aurait pimentée d’un parfum de la Juliette d’« Et Dieu créa la femme ».
Blonde comme les deux ...
... actrices, elle n’était pas très grande et un peu ronde. Montée sur de jolies jambes galbées dont elle se plaisait à dévoiler les appétissantes courbes sous son court tablier de nylon blanc. Et l’étage supérieur était à l’avenant, avec une superbe paire de lolos menaçant de jaillir du tablier à chaque fois qu’elle se penchait au-dessus d’une cliente.
Elle venait les samedis et les jours d’affluence pour donner un coup de main à la mère de Louis, et ces jours-là, celui-ci trouvait toujours de bonnes excuses pour traîner plus que d’habitude dans le salon. Il l’observait du coin de l’œil et la jeune femme s’amusait des regards furtifs que ce gamin timide laissait courir sur ses courbes sensuelles, parcourant ses cuisses à moitié dénudées, essayant de remonter sous le tablier ou de se glisser dans son décolleté béant tandis qu’elle se penchait sur une cliente.
Un jour que le salon était désert, sa mère avait demandé à Sylvie de s’occuper des cheveux un peu trop longs de son fils. Après avoir revêtu un ample tablier, Louis s’était installé dans le fauteuil, posant sa nuque sur le bassin de rinçage, fermant les yeux lorsque le torrent d’eau chaude était venu inonder sa chevelure et que les mains de Sylvie s’étaient s’enfoncées dans la jungle de ses boucles brunes.
Le ballet des doigts sur son crâne avaient immédiatement déclenché des frissons électriques qui lui avaient traversé le corps jusqu’à venir lui agiter la tige et les grelots. Échappant à son contrôle, son sexe de tout ...