1. L'étalon aiguille (Tome 3) (6)


    Datte: 26/02/2021, Catégories: Transexuels Auteur: Sam Botte, Source: Xstory

    ... lit, uniquement vêtue de mon caraco rouge.
    
    — J’ai fouillé dans tes affaires, en fait, je voulais… Ça ne te dérange pas, j’espère?
    
    — Bien sûr que non, je dirais presque "au contraire" ! Tu sais, j’ai tellement souvent porté les tiennes que ce n’est qu’un juste retour des choses, comme on dit !
    
    — Tu as sommeil?
    
    — Un peu, mais pas trop, pourquoi?
    
    — Parce que j’ai besoin de tendresse. Je lui en veux, tu sais… Je LEUR en veux !
    
    — Je sais, je comprends. J’en ai parlé un peu avec Phil, là, mais toi aussi, il faut que tu le comprennes. Il n’a pas tort sur toute la ligne…
    
    — Tu as peut-être raison, mais… Je sais pas… Et puis, comment te dire… Ce soir, c’est comme si je n’avais pas existé ! Il n’y en avait que pour Chantal et pour toi !
    
    — Mais non ! C’est juste un concours de circonstances, l’attrait de la nouveauté, la passion de la première fois. Laisse tomber cette histoire, c’est fini, c’est bon ! Allez, viens…
    
    Tout en parlant, j’avais ôté le bustier, la minijupe et la petite culotte que Chantal m’avait prêtés quelques heures plus tôt. Je m’assis au bord du lit afin de finir de me dévêtir mais rencontrai une difficulté imprévue.
    
    — Oups ! Tu voudrais bien m’aider à enlever mes cuissardes, je suis nu pieds dedans et là, ça colle !
    
    — J’arrive.
    
    Elle se releva et tira l’une après l’autre sur les fameuses bottes "shar-pei" pour m’aider à me déchausser. Je me laissai tomber sur le dos et écartai grand mes bras.
    
    — Viens…
    
    — Attends, tu ne veux pas ...
    ... de chemise de nuit?
    
    — Si, je veux bien.
    
    — Ne bouge pas. Je vais te chercher la mienne…
    
    Je l’entendis ouvrir la porte de la salle de bains et la vis revenir tout de suite après. Elle me tendait une longue chemise de nuit bordeaux. Je me redressai et l’enfilai : elle me tombait sur les chevilles, tandis que la fente latérale dévoilait ma jambe gauche jusqu’en haut de la cuisse. Un motif de dentelle séparait et soulignait mes seins.
    
    Tiffanny vint se coller tout contre moi et m’embrassa dans le cou pendant que ses mains couraient sur le satin. Je serrai mon pubis encore plus fort contre le sien et m’empressai de répondre à ses caresses.
    
    Une nouvelle fois, je me rendis alors compte que, contrairement à ce qui se passait quand j’étais un homme, je pouvais contrôler beaucoup mieux mon excitation. Nous nous glissâmes sous les draps et reprîmes notre étreinte. Nos langues et nos mains se mêlaient sans cesse, générant chez chacune de nous des soupirs de bien-être. Une douce chaleur envahissait mon vagin et nous finîmes par sombrer dans le sommeil.
    
    En ouvrant un oeil, je jetai un regard au radio-réveil : il indiquait huit heures. Dans un demi-sommeil, Tiffanny se retourna et tendit ses lèvres vers moi en marmonnant. Je posai ma bouche contre la sienne et lui murmurai de se rendormir.
    
    J’avais décidé de me lever, car je savais que c’était l’heure aux alentours de laquelle Philippe avait l’habitude de partir, et je ne voulais pas que sa journée commence comme s’était ...
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