1. Balade à Lille


    Datte: 15/02/2021, Catégories: fhh, couplus, jardin, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, nopéné, amiamour, lieuxpubl, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... je suis un homme parfait et spirituel !
    
    En soupirant, je préfère laisser tomber. Une bonne minute plus tard, nous sommes tous les trois attablés dans un coin, Valentin juste en face de moi et Pascal à côté de lui. J’ai donc sous les yeux mes deux hommes.
    
    J’ôte mon gilet, que je pose sur la chaise vide voisine ; Valentin en profite pour mater sans retenue. Je constate que mon mari n’est pas en reste. Pourtant lui, il devrait être blasé depuis le temps ! Eh bien, non ! Il semblerait que je garde pour lui le même attrait qu’il y a quelques années, ce qui est flatteur pour moi !
    
    Quatre yeux rivés sur mon top transparent, je commence la conversation en expliquant à Valentin ce qu’il peut trouver de bon dans ce restau. Il me répond aussitôt :
    
    — Ne t’inquiète pas, je sais ce qui est bon ici !
    — Ah bon ? Pourtant, tu n’es jamais venu ici !
    — Ce que je trouve de bon, c’est ce que j’ai sous les yeux, en face de moi !
    
    À ma grande surprise, je rougis un peu !
    
    — Flatteur et menteur !
    — Pas du tout, j’adorerais… euh…
    
    Comme un peu inquiet, Valentin se retourne vers mon mari, le questionnant muettement. Celui-ci lui répond de la même façon en inclinant simplement la tête. Alors mon dijonnais s’enhardit :
    
    — Pas du tout, j’adorerais te dévorer toute crue !
    — Vorace et cannibale !
    
    Mon mari intervient :
    
    — Je ne peux pas te donner tort : moi aussi, je la dévorerais bien ; mais si je la mange toute crue, qu’est-ce que je mangerai ensuite ? Une Nella, il n’y en a ...
    ... qu’une !
    — En effet, il n’y en a qu’une…
    — Oui, je sais : je suis unique !
    
    D’un commun accord, mes hommes sourient et lancent :
    
    — Oh oui, tu es unique !
    
    Ils sont eux-mêmes surpris de ce commun accord. Moi, ça m’amuse et ça m’attendrit. Un bref instant, je me mets à songer à la polyandrie : une femme et deux maris… Mais voilà, même si, il y a peu de temps, on nous a rebattu les oreilles avec le mariage pour tous, on est limité à deux personnes ! Mariage pour deux, pas mariage pour tous !
    
    C’est à ce moment-là qu’un serveur s’approche de notre table. Très vite, j’ai conscience qu’il ne perd pas un morceau de mon anatomie à moitié dévoilée, son regard étant rivé sur mes seins. D’ailleurs, quand il récapitulera nos boissons, il se trompera trois fois de suite, montrant bien qu’il avait la tête ailleurs.
    
    — Tu as fait une touche ! s’amuse Valentin.
    — On dirait…
    — Faut dire que tu as deux arguments de poids pour ça !
    — Qu’est-ce que je dois comprendre ?
    — Que tu as deux beaux arguments de poids !
    
    Nous parlons un peu de tout et de rien. Parfois, je surprends dans ma direction certains regards appuyés des autres clients installés pourtant assez loin de notre table. Il y a même une blonde qui me regarde souvent avec insistance ; je ne sais pas dire si c’est par reproche ou par envie…
    
    Nos boissons arrivent. J’admire la façon dont le serveur pose les verres et les canettes pour chacun d’entre nous sans me quitter du regard. Pour être plus précise : sans quitter ...
«12...181920...35»