1. Balade à Lille


    Datte: 15/02/2021, Catégories: fhh, couplus, jardin, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, nopéné, amiamour, lieuxpubl, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... transpire !
    — Oui, oui, on le dira comme ça ! Ceci dit, je viens de découvrir que tu as en effet un beau petit cul ! Et je suis sincère !
    
    Pour toute réponse, je rougis encore un peu plus ! Ce qui m’étonne, ce n’est pourtant pas mon style, mais la situation doit certainement y être pour quelque chose !
    
    Puis nous nous engageons dans la rue Nationale. Une fois de plus, Pascal explique que cette rue est particulièrement grande, mais pas la plus longue de Lille. Moi, je reprends petit à petit mes esprits. Nous zigzaguons parmi les nombreux passants. Souvent, je dois réajuster mon gilet pour ne pas trop en dévoiler, car ci et là, il y a quand même des policiers. Nous longeons à présent le magasinLe Printemps.
    
    — Il n’est pas aussi grand que celui de Paris, mais dans le temps, on pouvait y trouver beaucoup de choses avant que les grandes surfaces ne s’installent pour de bon…
    — Il y en a beaucoup par ici ?
    — Le Nord est la patrie de l’enseigne Auchan. Des grandes surfaces, il y en a beaucoup par ici : il y a quand même quasiment deux millions d’habitants dans le coin, sur Lille Métropole.
    — Ah oui…
    
    Un peu irritée, j’interviens :
    
    — Et moi, j’ai mal aux pieds !
    — Tu as l’art de t’intégrer à la conversation, ma chérie !
    — Je suis d’accord avec ton mari, ma puce !
    — C’est ça, liguez-vous tous les deux contre une pauvre femme !
    — Là-bas, tu vois le machin vert ? C’est le square du Tiot Quinquin ; tu pourras t’y reposer à l’ombre des arbres, ma pauvre femme…
    — ...
    ... Encore tout ça à marcher !?
    — Tu veux rire, il y a cent mètres, au pire deux cents !
    — C’est déjà trop ! Vous pourriez me porter, non ?
    — Bonne idée !
    
    Et ensemble, mes deux hommes esquissent le même mouvement ; surprise, je recule précipitamment :
    
    — Eh oh, stop ! Je rigolais !
    
    Et m’armant de courage, je franchis les derniers mètres qui me séparent du square.
    
    La chanson du Tiot Quinquin est pour ainsi dire l’hymne nordique. Tout le monde ici connaît le refrain ; mais pour le reste, je suis incapable de citer le moindre vers ! Un peu comme la Marseillaise…
    
    Valentin en profite pour photographier la statue, puis nous nous dirigeons vers le square qui est juste derrière. Certains bancs sont déjà occupés ; il y a même un jeune homme qui dort sur l’herbe. Nous nous dénichons un coin un peu écarté à l’ombre. Je me jette sur le banc afin d’ôter mes chaussures ! J’aurais dû mettre des chaussures plus confortables, plutôt que de frimer avec mes haut-talons bleus !
    
    Tandis que je me repose avec Valentin à mes côtés, accroupi, mon homme prend des photos de nous. C’est alors que je réalise que, vu l’angle, il doit avoir une certaine vue agréable !
    
    — Valentin, tu peux nous prendre en photo, s’il te plaît ? demande mon mari.
    — OK, pas de problème !
    — Prends-les accroupi, tu cadreras mieux.
    
    Et en plus, mon légitime en rajoute ! Pascal s’assied à côté de moi, Valentin s’en allant se mettre près de la pelouse. Il se retourne vers nous, s’accroupit puis marque un temps ...
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