La joueuse invétérée - Histoires de Sexe

La joueuse invétérée

... compagne. Ils le sentent, et ils s’en amusent. Que la vie leur est légère !

Vanessa laisse glisser le drap et m’expose sa féminité dans toute sa splendeur, alors que le lever du soleil la zèbre comme si elle portait un pyjama de chair. Elle me sourit.

— Il vous manque combien d’argent ?
— Six mille. Tu sais, tu peux me tutoyer et m’appeler Mélanie.
— Va pour Mélanie, mais je n’arriverai pas à vous dire tu. Si vous voulez, je peux vous donner cet argent, pour résoudre vos problèmes.
— Jamais de la vie ! Je ne veux pas te prendre les économies qui sont sans doute destinées à te payer tes études, ou un voyage, ou un projet qui te tient à cœur !
— Ce n’est pas du tout ça. Il se trouve que la semaine dernière, une femme que j’ai croisée dans un magasin m’a proposé cette somme en échange d’une nuit de sexe avec elle.
— Et tu as accepté ?
— Pas du tout ! Je lui ai répondu que je ne suis ni une gouine ni une pute. Mais elle m’a laissé sa carte et m’a dit que je pouvais l’appeler si je changeais d’avis.
— Tu vas te prostituer pour moi ?
— Pas seulement pour vous : pour Quentin aussi, parce que je l’aime, et que je ne veux pas qu’on lui fasse du mal.
— Ça me tue de te dire oui, mais, en réalité, je n’ai pas vraiment le choix, même si j’ai honte et que j’abuse de ta gentillesse. Je te rembourserai en priorité absolue.
— Il n’en est pas question : cet argent, je vais le gagner facilement, alors je vous le donne. Je penserai à vous, et à Quentin bien sûr, quand je serai ...

... dans les bras de cette femme qui doit être à la fois très riche et très désespérée pour me proposer une somme pareille.
— Cela ne m’étonne pas. Ta beauté est inimaginablement fantastique. Il y a de quoi perdre la raison. Dommage que tu ne sois pas lesbienne…
— Je ne le suis pas. En revanche, je suis bisexuelle, dit-elle en défaisant la boucle de mon pantalon. Quentin, mon amour, ça ne te dérange pas que je fasse des choses câlines à ta maman, sous tes yeux ? J’en ai très envie !
— Pas du tout, ma chérie adorée, dit-il en se branlant d’une main ferme.
— C’est la première fois que tu as une relation intime avec une femme ?
— Oui, me dit-elle. Initiez-moi à l’art de Sappho !

Elle abaisse ma culotte et respire profondément les parfums de ma vulve qui, aussitôt, s’humidifie.

— Vous sentez bon, dit-elle ! J’adore l’odeur de votre chatte. Elle me rappelle la tige de Quentin, que j’adore sucer. Normal : vous avez les mêmes gènes.

Du bout de la langue, elle titille mon clitoris rendu déjà sensible par ma masturbation dans la rue. Je sursaute au premier contact, comme électrocutée par la volupté soudaine. Je lui murmure :

— Doucement, prends ton temps. Je ne suis pas comme un homme, qui ressent le besoin de jouir vite avec une stimulation puissante.

Je prends tendrement sa tête entre mes mains afin de guider les mouvements de sa bouche. Quentin nous regarde, incrédule. Il doit être pour le moins troublé de voir sa mère forniquer devant lui avec la fille qu’il aime. ...