-
Amanda CHAPITRE 11
Datte: 14/02/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Hardcore, Auteur: samPandore08, Source: xHamster
Chapitre 11: Cours Ne jamais s'arrêter! Une seule règle, une seule loi. Courir. Je sais qu'ils sont derrière moi. J'entends leurs courses sur le sol détrempé, j'entends les brindilles et branches qui craquent sous leurs épaisses chaussures. Ils ne sont pas loin. Mais ils ne m'auront jamais, je compte bien conserver la faible avance que j'ai sur eux. C'était mal parti dès le départ. Mais initialement mon plan se déroulait plutôt bien. Me hisser par le velux de ma chambre et glisser le long du mur pour doucement rejoindre le sol a été la partie la plus sportive et pourtant la plus facile. Je me rappelle même avoir été rassuré de constater que je n'avais rien perdu de ma condition physique à ce moment. Retourner dans la maison pour récupérer une tenue décente fut déjà plus compliqué. La porte fenêtre était bien ouverte. Mais à l'idée d'entrer à nouveau dans l'antre de la bête mon cœur s'est serré. J'ai du faire preuve d'une sacrée volonté pour finalement me résoudre à franchir le pas de la porte. Mais heureusement ça en avait valu la peine. J'avais pu récupérer des vêtements confortables et surtout passe partout. Je me rappelle la crainte qui me tenaillait le ventre. J'étais tétanisé à l'idée de la réveiller. Je n'arrivais pas à imaginer le châtiment qu'elle m'aurait réservé si elle m'avait entendu. Et pourtant je ne pouvais m'empêcher d'y songer. Et la crainte que m'inspirait ces sinistres images mentales me fit marcher à pas de loup dans sa propriété. Je respirais ...
... aussi faiblement que possible et faisait mon possible pour être aussi silencieux qu'une ombre. Au point que j'entendais le ronronnement du frigo. Je me souviens de ma terreur en entendant ce battement sourd et régulier qui semblait résonner dans toute la pièce. Ce n'est qu'après quelques instants que j'ai réalisé qu'il s'agissait de mon propre cœur.Je pense qu'il m'a fallu au moins quarante minutes pour atteindre le sèche linge, récupérer les vêtements et ressortir. Mais une fois dehors tout est allé très très vite. J'ai enfilé les vêtements et la paire de chaussure de sport que j'avais dérobé. J'ai foncé à son garage où j'ai crevé les pneus de sa voiture avec un tournevis. Puis j'ai couru. Malgré le temps lourd j'avais froid. Et en même temps j'avais chaud. Boosté par un puissant cocktail d'hormone mon corps faisait un peu n'importe quoi. Et alors que je courrais pour ma vie je me souviens très clairement avoir eu plusieurs fou rires nerveux. Lorsque la pluie a commencé à tomber j'ai accéléré. La petite route de campagne se muait en une route plus large et goudronné. Une départementale peut être. Le temps était vraiment particulier. A cause des nuages et de l'orage je n'avais même pas vu le soleil se lever. Mais j'avais la conviction qu'il était le matin. J'ai eu un frisson de terreur en réalisant que peut être que ma k**nappeuse était en train de se lever, inquiète de ne pas me voir arriver avec son petit déjeuner. J'ai accéléré encore. C'est un véritable ...