1. Le Prince de Chair Ch. 01


    Datte: 12/02/2021, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byBen_Clover, Source: Literotica

    Le prince Arlor s'adonnait à son passe-temps favori : tenter de deviner quelles formes se dissimulaient derrière les corsages des dames de la cour. L'exercice était rendu particulièrement savoureux par l'occasion, le bal des seigneurs-épées. Des représentants de l'alliance des trois royaumes venaient chaque année y célébrer la victoire de l'union sur l'envahisseur Guldran. Mais qu'importaient les raisons. L'important était l'arrivée de nouvelles têtes. Des têtes dont le Prince ne connaissait encore ni les formes, ni les cris. Contrairement aux élégantes qui frayaient régulièrement au palais éternel.
    
    Cela n'en rendait le jeu que plus amusant.
    
    Toute plaisante qu'elle soit, cette petite activité n'avait rien de simple. Il fallait prendre en compte le corsage, le type de décolleté, la couleur de peau, la forme des hanches. Et même avec tous ces paramètres, leur interprétation fluctuait. Un col profond associé à un corset à laçage en cuir et œillet d'acier - prévue donc pour être serré plus fortement que les corsets à œillets tissés - pouvait être le signe d'une surcompensation, et donc, d'une petite poitrine. Mais cela pouvait aussi indiquer totalement l'inverse, une dame parfaitement confiante en son physique et qui n'hésite pas à tout faire pour en exagérer les contours.
    
    Les apparences étaient presque toujours trompeuses.
    
    Dame Syldin par exemple. La belle dansait avec le Vicomte de Malbois sur la piste de cristal de la salle des miroirs. Comme toujours, elle ...
    ... arborait une robe en soie bleue qui épousait les formes généreuses de son corps avec l'aisance d'une seconde peau. Des formes que le Prince s'était empressé de vouloir découvrir. Hélas, ses vêtements masquaient en réalité une tromperie. Un habile corsage rembourré dissimulait une poitrine dont seuls les imposants tétons la différenciaient d'un garçon. Fort heureusement, la déception n'avait été que de courte durée pour Arlor. Jouer avec la jeune femme s'était avéré des plus divertissant. Comme si leur taille concentrait leur sensibilité, il était parvenu à faire jouir Dame Syldin simplement en maltraitant de ses doigts et de ses dents les arrogantes pointes dressées. La petite masochiste l'avait amusé ainsi trois soirs durant. Puis sa trop grande docilité l'avait lassé.
    
    Dame Mylaela, installée à une table du banquet avec ses dames de compagnie avait été une surprise inverse. Son corps menu et ses tenues de dentelle sombres montant jusqu'au cou lui donnaient des allures d'apôtre de la Déesse de la Pureté. Le fait que sa mère en soit une fervente adepte n'arrangeait rien à cette impression. Pourtant, lorsqu'il lui avait arraché ses vêtements, Arlor avait découvert que la belle comprimait sa poitrine dans des bandages, en respect aux préceptes de sa foi : "point de tentation". Libérée, ses seins s'avérèrent lourds, amples avec de larges mamelons roses qui aurait plus eu leur place chez une apôtre de la Déesse des Plaisirs... voire une fermière. Ses deux mains, pourtant imposantes, ...
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