Les péripéties d'une baignoire - Histoires de Sexe

Les péripéties d'une baignoire

... que plus petite que la mienne. Elle porte un jean et un tee-shirt. Et elle n’a pas l’air contente.

— Eh bien, je vois qu’on s’embête pas, ici ! Vous êtes combien, là-dedans ?
— Deux.

Je lui ai répondu le plus naturellement du monde, et visiblement ça l’a perturbée. J’ajoute au cas où elle n’aurait pas compris :

— Ma copine et moi.
— Arrêtez de vous foutre de moi, je sais qu’il y a un homme avec vous. Vu les cris que vous avez poussés, vous allez pas me faire croire que vous faisiez du tricot.

Je soupire. Visiblement, elle n’a pas compris. Il va falloir lui mettre les points sur les « i ». Je pose une main sur la hanche de Mélissa et répond en la faisant lentement glisser le long de son ventre :

— Non, on faisait exactement ce que vous pensiez. Et je vous répète qu’on était que toutes les deux.

À présent, ma main est au bord de la culotte de ma brunette. Ça doit être suffisamment clair maintenant, mais au cas où la voisine n’aurait toujours pas compris, j’insinue mes doigts par-dessous le bout de tissu et ajoute :

— On n’a pas forcément besoin d’un mec pour ce genre de choses.

Et Mélissa, sortie de son mutisme, glisse à son tour une main son mon pull et tout en agrippant une de mes fesses ajoute :

— On préfère même s’en passer.

Là je crois que la voisine a enfin compris, vu la tronche qu’elle fait. Elle semble même un peu perdue. Puis elle paraît se rappeler d’une affaire urgente qui l’appelle et rebrousse chemin. J’ai quand même un peu pitié d’elle, d’autant qu’on doit être effectivement assez bruyantes, comme voisines.

— Mais promis, on va faire un effort pour faire moins de bruit ! lui criai-je.

Elle s’arrête au milieu du couloir, réfléchit à mon message, réfléchit à une réponse, et repart en bégayant :

— Bah… Euh… Co… Comme vous voulez, hein ?

Je referme la porte et fais un gros câlin à ma Mel.

— T’as entendu ma puce ? Faut que t’apprennes à jouir en silence. Alors au boulot, et que ça saute !