Chloé neuve
Datte: 08/02/2021,
Catégories:
f,
jeunes,
vacances,
plage,
amour,
revede,
miroir,
odeurs,
Masturbation
prememois,
Auteur: Philémon Sept Clones, Source: Revebebe
... jardin clôturé, sa liberté compromise. Mais rien de tout cela n’était arrivé jusque-là. Chloé était prudente, silencieuse et futée. Ce matin d’août, dans l’invasion de la lumière, étendue sur son lit, elle pensait aux jours qui allaient suivre, aux projets qu’elle avait formés pour ses cousins, sortir le bateau, traverser la baie, cingler à en perdre haleine.
Elle était nue. Elle dormait toujours ainsi. Depuis longtemps elle ne portait plus ses pyjamas que pour prendre son petit déjeuner, uniquement des pyjamas, elle détestait les chemises de nuit, ou alors pour traîner le soir devant la télévision. Ce n’était pas une affaire de saison ou de température, elle avait découvert par hasard le bonheur qu’il y avait à vivre ainsi, sans entrave, et lorsque ni ses parents ni Martine n’étaient là, il lui arrivait de déambuler ainsi dans toute la maison, sans rien, juste elle et son long corps brun qui se reflétait dans les fenêtres du salon, dans le grand miroir de la bibliothèque, dans les cadres de l’entrée, sans parler de la salle de bains de ses parents, beaucoup plus grande que la sienne, oui, cela faisait beaucoup d’endroits pour se regarder. Sur son propre corps son regard était critique. Elle était mince, lorsqu’elle levait les bras ses côtes saillaient, et son torse lisse, ses seins à peine esquissés, son front bombé, ses avant-bras duveteux, ses sourcils épais ne la satisfaisaient pas. Très tôt son sexe avait commencé de s’ombrer, et elle avait considéré avec des ...
... sentiments mélangés ces poils bouclés, durs, qui s’enroulaient autour de ses doigts quand elle revenait de ses balades clandestines. Ce n’était pas un sujet qu’elle pouvait évoquer avec ses parents. Son père, inutile même d’y penser, quant à sa mère, elle ne voyait pas comment engager la discussion. Quant à l’école… Chloé avait toujours été sauvage, pas loin d’être considérée comme un garçon manqué. Elle n’avait pas vraiment d’amies, on se méfiait un peu d’elle, de sa propension à l’isolement. En résumé, elle n’était pas comme les autres et manifestement ne souhaitait pas que cela change.
Depuis quelques mois, au retour de chacune de ses sorties secrètes, elle se masturbait presque systématiquement. Cela aussi avait commencé par hasard. Une exploration qui s’était changée en caresses, de plus en plus précises, jusqu’à cette sensation inédite, inattendue, brûlante, qui l’avait suffoquée mais qu’elle s’appliquait à retrouver, à recréer, à parfaire, encore et encore, nuit après nuit, quand elle rentrait, troublée, pantelante, en sueur dans son survêtement bleu marine, et qu’elle se jetait sur son lit ; ou alors, certains après-midi, quand elle n’était pas au lycée, elle fermait sa porte à clé, Martine parfois tournait la poignée, frappait, demandait si tout allait bien et elle répondait oui, ça va, j’ai juste besoin d’être seule, d’une voix hachée, mais pour Martine cela suffisait, la tonalité de la voix de Chloé ne l’intéressait pas, tout ce qu’elle avait besoin de savoir c’est que ...