1. Ça c’est passé simplement 8


    Datte: 07/02/2021, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Macerou, Source: Hds

    Lundi 3 juin pot de départ
    
    Ce lundi, par un concours de malchance j’arrivais très en retard au bureau. En partant de chez moi, (j’habite à 150 km de Limoges) je roulais une vingtaine de kilomètres et je crevais un pneu. Changer la roue, trouver un garage pour réparer le pneu crevé et rouler jusqu’à Limoges, faisait que j’arrivais vers 11 heures.
    
    La matinée se passa sans que je puisse voir Mireille. Je pensais à la possibilité d’un déjeuner au bureau, mais, non. Toutes les filles (ces dames de la comptabilité) partirent déjeuner ensemble. J’allais au bistrot du coin pour casser une croute rapide et revenais au bureau, j’avais encore beaucoup de paperasses à terminer. Et ainsi se passa l’après-midi.
    
    Aux environs de 17,30 heures le téléphone sonna, c’était le chef de centre qui me disait qu’il m’attendait dans un quart d’heure pour le pot. Effectivement, les équipes étaient rentrées, seuls l’encadrement était resté pour le pot de départ.
    
    A l’heure dite je descendais et rejoignais l’encadrement dans la salle de réunion où tout avait été préparé. Pendant que ces dames servaient l’apéritif, je pus entrevoir Mireille. Elle était vêtue d’une robe portefeuille, bleu foncé, sans manches. (Imaginez un grand manteau, la partie droite est rabattue sur le corps et est recouverte pas la partie gauche. Le tout fermé par nœud avec la ceinture en tissu). Cette robe permettait d’imaginer un tas de choses, … et je les imaginais. Quand chacun eut son verre rempli il y eut le discours ...
    ... du chef de centre, qui fut relativement court, auquel je répondis en faisant court également. Dans ce genre de discours c’était on a eu plaisir à travailler avec vous et on vous regretteras et ce dans les deux sens. En fait c’était sympa, car après, tout le monde discutait avec tout le monde. Mireille passait de groupe en groupe et alors qu’elle était dans un groupe et me faisait face, je sifflais deux notes qui pouvaient être « d’étonnement » sur une réflexion d’un collègue. Mireille saisit « le message » et me regardant ouvrit légèrement la bouche, sa langue caressant discrètement ses lèvres et sourit.
    
    Je me demandais ce qu’elle avait voulu dire et comme, je n’arrivais pas à me rapprocher d’elle, je restais sur ma question. Vers 19,00 heures, les verres étaient vides, les invités quittaient la salle quand le chef de centre me demanda si je restais au bureau, car il voulait m’interroger, en cinq minutes, sur un problème technique. Je lui confirmais mon intention, entre autres, du fait de mon retard de ce matin avait retardé mon planning, donc pas de problèmes et je voulais finir pour le mercredi étant donné que le jeudi le déménageur venait récupérer mes meubles et le vendredi je rendais mon studio.
    
    Vers 19,30 heures, plus aucune voiture dans le parking, j’étais, donc, seul au bureau, quand j’entendis que quelqu’un montait l’escalier. Mon sang ne fit qu’un tour : « Est-ce Mireille ? »
    
    C’était elle. Avant que j’ai eu le temps de me lever, elle était dans mon bureau ...
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