Le Baiser de Galipett - Histoires de Sexe

Le Baiser de Galipett

... pas ce soir de crâne à fracasser. Il remet donc sa grande épée dans le fourreau qui est dans son dos, et c’est lui qui demande à l’inconnue :

— Salut ! T’es qui ?
— Mon nom est Mella Mai Núra, et mon prénom d’adulte est Tintallë, mais comme je n’aurai 100 récoltes que dans quelques mois, et que j’ai quitté les miens avant la cérémonie rituelle qui fera de moi une femelle adulte, je n’ai pas encore le droit de le porter.

La demoiselle a une voix aussi mélodieuse que sa musique. Krill se gratte la tête parce qu’il n’a pas tout compris de ce qu’elle a dit ; néanmoins, il lui répond :

— Moi j’suis Krill, fils de Kroc.

Puis il ajoute en désignant son compagnon qui ne parle toujours pas :

— Lui, c’est Gardain Dents-Fend, on est des zaventuriers.
— Par Faitement (4) ! Pour de vrai, vous êtes des aventuriers ?
— Ouais. Gardain, y m’a dit que naventurier ou zaventurier, ça dépend juste combien qu’on est. Lui, c’est un naventurier, moi j’suis un naventurier, alors on est des zaventuriers.
— C’est super. Moi j’étais dans ma forêt du Val Des Fées, dans laquelle je suis née, mais que je n’avais jamais quittée. Je passais mon temps entre copuler comme une lapine et faire de la musique avec mes amis, quand j’ai eu moi aussi, envie de partir à la découverte de La Ronde. Je peux me joindre à vous ?

Mella a été elle aussi victime de la soif d’aventures, qui lui a été insufflée par les Dieux à l’insu de son plein gré, et Krill se gratte à nouveau la tête, avant de demander ...

... :

— Euh… C’est quoi copuler ?

Le nain ricane, avant de s’exprimer pour la première fois depuis qu’ils sont arrivés au sommet de la colline. Il explique à son compagnon :

— Copuler, c’est faire la bête à deux dos, ou enfoncer son os dans la fente d’une femelle si tu préfères. Comme toi tu faisais avec la belle Kilaten, quand tu étais dans ta tribu.

Puis il s’adresse à la jolie elfe :

— Tu veux te joindre à nous, mais sais-tu te battre ? Car nous, notre spécialité, c’est de tuer des vilains pour qu’ils n’attaquent plus les gentils, pas de charmer les oiseaux en jouant de la flûte.

Légèrement vexée, l’elfe lui répond :

— Déjà, je te ferai dire que je suis une barde et pas une ensorceleuse ! Et en plus, j’ai un arc et je sais m’en servir !
— Oui, il a l’air bien ton arc, et il vaut au moins une pièce de platine. Mais tuer un bandit, c’est autre chose que viser des pommes !

-x-X-x-

Mella se saisit alors de son arme, qu’elle bande après avoir encoché une flèche, et elle tire en direction de Gardain avant que les deux hommes n’aient eu le temps d’esquisser le moindre geste. Ils ont été surpris par la vivacité de la jeune elfe, mais la flèche passe par-dessus l’épaule du nain en sifflant à son oreille droite. Ce dernier, une fois revenu de sa frayeur, ricane à nouveau avant de dire à l’archère :

— Ça oui, tu es rapide, mais pour la précision, tu pourras toujours continuer à t’entraîner sur des fruits !

Mais le barbare qui s’est retourné pour voir où ...